Singulier | Pluriel |
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École polytechnique | Écoles polytechniques |
\e.kɔl pɔ.li.tɛk.nik\ |
École polytechnique \e.kɔl pɔ.li.tɛk.nik\ féminin
La passion pour le travail, l’éducation presque militaire et le franc-parler de l’École polytechnique lui avaient valu une absence totale d’affectation. Il songeait dans chaque moment à faire ce qui lui plaisait le plus au moment même, et ne pensait point assez aux autres.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
Nous avions fait, selon l’habitude, la promenade au polygone, assisté à l’étude du tir à ricochet, écouté et raconté paisiblement les histoires de guerre, discuté sur l’école Polytechnique, sur sa formation, son utilité, ses défauts, et sur les hommes au teint jaune qu’avait fait pousser ce terroir géométrique.— (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
Le peuple victorieux courut aux Tuileries. A ses rangs se mêlaient des élèves de l’École polytechnique, et l'on criait : Vive la réforme !— (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
C’était donc pour l’École polytechnique qu’il avait été chauffé, ne travaillant que les matières exigées pour les examens de l’École, et cela en proportion de leur coefficient : 58 les mathématiques, 10 la physique, 5 la chimie, 6 le français.— (Hector Malot, En famille, 1893)
Lui, un grand gaillard à lunettes, faisait régulièrement le mur de l’école polytechnique, décrochait un feutre de mauvais goût chez un copain de la place Maubert, et se donnait pour un artiste désœuvré et anarchiste.— (Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris, Gallimard, 1939)