Singulier | Pluriel |
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État-prison | États-prisons |
\e.ta.pʁi.zɔ̃\ |
État-prison \e.ta.pʁi.zɔ̃\ masculin
Il faut résister à ce refus incantatoire de l’enfermement. Comment faire l’hypothèse que l’ensemble des États démocratiques modernes tolèrent une institution qui représenterait en elle-même une atteinte à la dignité de la personne ? Les seuls pays sans prison sont des “États-prisons”, où la privation de liberté est telle que la prison devient superflue. Une démocratie se caractérise au contraire par le fait que la prison y existe, et que ceux qui ne sont pas en prison sont libres.— (Claude d’Harcourt, Le système pénitenciaire est-il réformable ?, 2008, pp. 19 à 26 → lire en ligne)
La Corée du Nord est parfois décrit comme un État-prison.
Aucune démocratie, aucun Etat démocratique ne fait l’économie de la prison. Les seuls Etats sans prison sont… les Etats-prisons, c’est-à-dire ceux dont la forme politique tout entière est un enfermement.— (Jérôme Filippini, Quelle prison pour quel état de droit ?, 2008, pages 29 à 40 → lire en ligne)
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