État-providence

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot État-providence. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot État-providence, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire État-providence au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot État-providence est ici. La définition du mot État-providence vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deÉtat-providence, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Voir aussi : État providence

Étymologie

(Fin du XIXe siècle) Composé de État et de providence.

Nom commun

Singulier Pluriel
État-providence États-providence
\e.ta pʁɔ.vi.dɑ̃s\

État-providence \e.ta pʁɔ.vi.dɑ̃s\ masculin

  1. (Politique) Conception de l’État où celui-ci joue un rôle majeur d’aide, de protection et de promotion sociales par un ensemble de mesures qui visent à la redistribution des richesses et à la prise en charge des différents risques sociaux : chômage, maladie, vieillesse, retraites, politique de la famille, etc.
    • Plus l’État-Providence se développe, plus l’Église recule. L’Église et l’État sont alliés, mais chacun des progrès de l’État est une défaite pour l’Église. — (Georges Auguste Pariset, L’État et les églises en Prusse sous Frédéric-Guillaume Ier (1713-1740)‎, page 200, 1897)
    • Françaises, Français, Ne vous lamentez pas trop sur votre sort actuel, car le plus dur reste à venir. Vous allez gagner moins, mais vous allez devoir travailler plus et plus longtemps, pour espérer toucher une retraite à peine décente. Avec une protection sociale réduite, car l’Etat-providence, étant donné notre niveau de dette publique, c'est terminé. Terminé. — (Pierre-Antoine Delhommais, Françaises, Français, si vous saviez, in Le Monde, 20 mars 2010)
    • Dès l’installation du nouveau président en 2007, nous avions prédit qu’il ne pourrait qu’échouer, n’ayant pas fait campagne sur le démantèlement de l’État-providence et n’ayant donc pas de mandat pour le réaliser. De ce fait, la « rupture » n’était rien d’autre qu’un slogan de campagne et n’avait pas la moindre chance de se concrétiser. Le plus étonnant est que les politiciens et la grande majorité des éditorialistes n’aient pas compris que la France n’avait plus le choix. Notre pays ne pouvait à la fois accepter la suppression des frontières intérieures de l’Europe et la mondialisation économique et maintenir un État-providence l’empêchant d’être concurrentiel. — (http://www.claudereichman.com/articles/canardsanstete.htm)
    • Et il aura fallu des décennies, les luttes des travailleurs salariés organisés et la grande crise des années 1930, jusqu’à ce que l’économie commence à nouveau à être encadrée par de puissants États-nations construisant des institutions relevant de ce qu’on a désigné du nom d’État-providence. — (« Trimestrielles », Raison présente, vol. 204, no. 4, 2017, pp. 115-143.)

Quasi-synonymes

Antonymes

Traductions

Prononciation

  • Somain (France) : écouter « État-providence  »

Voir aussi