Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot à bon vin point d’enseigne. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot à bon vin point d’enseigne, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire à bon vin point d’enseigne au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot à bon vin point d’enseigne est ici. La définition du mot à bon vin point d’enseigne vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deà bon vin point d’enseigne, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
(1781) L’expression apparaît d’abord comme le titre d’une pièce de théâtre, À bon vin point d’enseigne : comédie-proverbe en un acte, de Plancher Valcourt (1751-1815), créée au Théâtre des Variétés-Amusantes en 1781. Charles-François-Jean-Baptiste Moreau de Commagny reprend l’expression dans la scène III de La Nuit d’auberge, comédie en 1 acte et en prose, mêlée de vaudevilles, créée au Théâtre Montansier-Variétés, en mars 1806 ; puis le Dictionnaire de l’Académie française, sixième édition, de 1835, le reconnait. Francisque Michel & Édouard Fournier, dans Histoire des hôtelleries, cabarets, hôtels garnis, restaurants et cafés, et des anciennes communautés et confréries d’hôteliers, de marchands de vins, de restaurateurs, de limonadiers, etc., tome 2, Paris : Librairie historique, archéologique et scientifique de Séré, 1851, p. 256, indique que l’expression, good wine need no bush, était en cours anciennement en Angleterre. Tant ancien qu’on le trouve dans l’épilogue dit par Rosalinde dans la pièce de William Shakespeare, Comme il vous plaira, acte V, et dont la traduction française par François Guizot, dans Œuvres complètes de Shakespeare, chez Didier, 1863, tome 4, est : « Si le proverbe est vrai, que le bon vin n’a pas besoin d’enseigne, il est également vrai qu’une bonne pièce n’a pas besoin d’épilogue. »
Le rédacteur en chef du nouvel organe concluait : « Un régime qui veut qu’au lieu de la simple notification de création d’un journal prescrite par la loi, on aille, un genou en terre, quémander son autorisation préalable, un régime qui redoute les journaux et pratique la censure entre la rédaction et l’imprimerie, un régime qui a besoin d’un département de la propagande - à bon vin point d’enseigne -, un tel régime ne peut regarder le peuple dans le fond des yeux. Et pour cause ! »— (Marie-Soleil Frère, Presse et démocratie en Afrique francophone, 2000)