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(Vers 1880) Composé de à la (« à la manière, à la façon ») et de duc d’Aumale. Du nom d’Henri d’Orléans (1822-1897), duc d’Aumale. — Jean Derive[1], propose une étymologie :
« De quoi s’agit-il ? D’une réflexion de l’auteur, se posant cette fois en historien des idées, qui, multiples références savantes à l’appui, s’interroge pour savoir si la célèbre posture érotique « à la paresseuse » (selon laquelle l’amant est étendu sur le dos, la femme le chevauchant) et dont la version plus cultivée est dite « à la duc d’Aumale », vient du « goût non dissimulé pour les “acrobaties amoureuses” » (ibid.) ou du fait qu’il contribua largement à l’introduction du trot enlevé en France, technique qui pourrait rappeler la posture amoureuse telle qu’elle est définie dans le dictionnaire de Jacques Cellard et Alain Rey ; « A la duc d’Aumale : posture du coït. La partenaire enfourche a retro l’homme étendu sur le dos et, une fois pénétrée, se donne par une flexion rythmique des cuisses un mouvement de va-et-vient vertical » (souligné par Jean-Pierre Digard lui-même dans son article). Jean-Pierre Digard, sans trancher délibérément, penche plutôt pour la seconde hypothèse remarquant au passage qu’elles ne sont pas « exclusives l’une de l’autre ». »
(Argot)(Sexualité) Dans une position coïtale où l’homme, couché sur le dos, est chevauché par la femme, avec pénétration anale[2][3].
Cette intervention, aussi énergique que partie d’un bon fond, impressionna favorablement le rural qui consentit alors à expliquer qu’il besognait parfois la vieille en levrette, façon que lui avaient enseignée des camarades de régiment et, aussi, à la paresseuse, méthode favorite du cantonnier. — Pourriez-vous nous parler de la manière dite « à la duc d’Aumale » ? demanda alors le deuxième assesseur.— (René Varin, L’érotisme dans le roman français contemporain, vol. 1, Éditions de la Pensée moderne, 1954, p. 303)
Escholiers et ribaudes parlent entre eux des 32 positions. Qui veut goûter les plaisirs de tirer une levrette ou bien de jouer à la duc d’Aumale ?— (« L’art d’aimer (1964) », dans L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, vol. 15, février 1965, page 175)
Manière d’agrémenter, on se finit la séance à la duc d’Aumale ; à savoir que messire Tonio est allongé languissamment sur le dos, les mains derrière la nuque (donc, devant, en réalité) et qu’il se laisse chevaucher par mam’selle Molly, laquelle lui présente sa contrebasse et ses omoplates, . Et hue dada, le coche et la mouche.— (Frédéric Dard, San-Antonio, no 91 : Fais-moi des choses, Éditions Fleuve Noir, 1982, chapître 4)
Genre minotier du Loir-et-Cher : de la couperose, une bedaine et mille autres raisons de boire Contrex, y compris des rhumatismes articulaires qui le contraignent à baiser à la duc d’Aumale.— (Frédéric Dard, San-Antonio, no 132 : Le trouillomètre à zéro, Éditions Fleuve Noir, 1987, chapître 4)
N’avalera-t-on qu’à la Saint Trou-du-cul que « l’étrange beauté des effondrements » qu’on provoque suffit à les justifier de prime saut ? , que la volupté de « détruire passionnément », comme celle de s’enfiler ou non à la duc d’Aumale, n’a que faire des passe-droits, .— (Noël Godin, Anthologie de la subversion carabinée, Lausanne : L’Age d’Homme, 1988, nouvelle édition revue & complétée, 2008, page 47)
Et puis quelques représentantes de son palmarès amoureux. Des dames devenues presque hors d’usage au bord du lit ou à la duc d’Aumale, mais qui n’avaient pas oublié la flûte enchantée.— (Alphonse Boudard, Saint Frédo, Éditions Flammarion, 1993, page 262)
↑Jean Derive, « Il ne parle pas l’« ethnologue » : Jean-Pierre Digard et la langue », dans De l’Iran au Jazz, à cheval : Mélanges en hommage à Jean-Pierre Digard, sous la direction de Christian Bromberger & Azadeh Kian, Paris CNRS Éditions, 2015, p. 63