Invariable |
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à la turque \a la tyʁk\ |
à la turque \a la tyʁk\ invariable
Vers la fin du mois de mai 1825, Lucien avait perdu toute sa vivacité ; il se sortait plus, dînait avec Herrera, demeurait pensif, travaillait, lisait la collection des traités diplomatiques, restait assis à la turque sur un divan et fumait trois ou quatre houka par jour.— (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, première partie)
Le bon Kléber, qui était couché à côté de lui, parce qu’il ne pouvait pas ployer à la turque ses longues jambes, donna un grand coup de coude à Abdallah-Menou, son voisin, et lui dit avec un accent demi-allemand :— (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
« Tiens ! voilà Ali-Bonaparte qui va nous faire une des siennes. »
Elle s’étoit fiché un bâton, devinez où : ce n’est point dans l’œil, ce n’est point dans la bouche, ce n’est point dans l’oreille, ce n’est point dans le nez, ce n’est point à la turque : devinez où c’est ; tant y a qu’elle étoit morte, si on n’étoit couru au secours.— (Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, Lettres de Madame de Sévigné, de sa famille et de ses amis, Hachette, 1862, pages 422-427)
Jules Morel trouva plus avantageux de transformer en logements les bâtiments désaffectés. Il fit installer au centre une fontaine, et des latrines à la turque, comme dans les casernes. Dans les cours, il installa des baraquements : pas de surface perdue.— (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 85)
Une salle de bains, c'était extraordinaire après le grand lavabo de la chambrée, cette mangeoire d'écurie dont le tuyau d'écoulement se bouchait toujours. Une salle de bains, après deux ans de chiottes à la turque aux portes mal jointes qui battaient sous le vent glacé de la cour…— (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, page 24)
Les chiottes étaient de vrais sièges avec eau courante, au lieu du vaste trou périlleux muni d’une planche au milieu et situé à l’autre bout du camp. Moi qui, dans ma rue Sainte-Anne, n’avais connu que les chiottes « à la turque », j’étais épaté par tant de luxe.— (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 153)
Pilaw de volaille à la Turque. — Procéder comme pour le « Pilaw à la parisienne », en condimentant d’une pointe de Cayenne et d’une pointe de safran.— (Auguste Escoffier, Le guide culinaire, Émile Colin et Cie, 1903, page 846)