Invariable |
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à mouchoir que veux-tu \a mu.ʃwaʁ kə vø ty\ |
à mouchoir que veux-tu \a mu.ʃwaʁ kə vø ty\ invariable
Ces gens-là ont trouvé le mot d’ordre, l’émotion de la semaine, le mouchoir où pleurer. Et les voilà pleurant à mouchoir que veux-tu ! Ils ne sont pas les seuls à s'humecter ainsi.— (Laurent Tailhade, Les "commérages" de Tybalt ; petits mémoires de la vie, 1903-1913, 1914, page 94.)
Un mouvement trop brusque du mouchoir met tout cela en désarroi, et le peinturelurage de beauté s’embrouille comme la fraiche écriture d’une page sur laquelle on pose le coude par mégarde. — Les dames de la province ! Elles peuvent pleurer à mouchoir que veux-tu ; leurs champêtres visages ne risquent rien : c’est tellement en arrière de la civilisation moderne !— (Émile Puget, Nouvelles diverses dans Journal du Loiret no 162, le 10 juillet 1962, page 3.)
Vers deux heures, par une chaleur humide, accablante, le général, vêtu de laine, débarque avec les chefs de service à la recherche d'un lieu de campement ; mon médecin-major seul manque à l'appel, retenu par un mal de mer qui ne l'a guère quitté depuis Philippeville. Il en est encore très éprouvé. Deux heures après tous reviennent en nage, s'épongeant à mouchoir que veux-tu, annonçant sur la plage la présence de cent cinquante coolies.— (Henry Morton Stanley, Émile de Laveleye, Jean Léopold Emile Bujac, L'Afrique centrale et la Conférence géographique de Bruxelles, 1878, page 29.)