Singulier | Pluriel |
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ægide | ægides |
\e.ʒid\ |
ægide \e.ʒid\ féminin
Dy-moy, Vierge guerriere,— (Martial, traduite en vers Michel de Marolles, Une Minerve d’argent (CLXXIX) dans Les Épigrammes de Martial, Paris, 1671 → lire en ligne)
Pourquoy l’armet en teſte & la lance à la main;
Ton Ægide fatale au regard inhumain,
Auprés de ton épée & formidable & fiere,
N’eſt point à ton coſté ?
Cefar en eſt armé. (Note : l’auteur indique une variante « Ceſar l’en a oſté ».
Enfin malgré tous les efforts de l’Europe unie & conjurée, lorſqu’il a fallu attaquer, il ſemble que le Dieu de la guerre nous ait preſté ſon eſpée ; quand il a fallu ſeulement ſe defendre, il ſemble que Pallas nous ait confié ſon Ægide.— (Discours de Jacques-Louis de Valon du 1er décembre 1707, dans Recueil des harangues prononcées par Messieurs de l’Académie françoise, dans leurs receptions, & en d'autres occasions, depuis l’établissement de l’Académie jusqu’à présent, 2e édition, tome 3, 1735, page 393 → lire en ligne)
L’ægide ne se voit au bras que sur une intaille du cabinet de l’empereur de Russie, où Neisus a représenté Jupiter Axur, c’est-à-dire, sans barbe. Jupiter porte ordinairement l’ægide sur l’épaule gauche, comme dans le beau camée qui représente Jupiter Ægiochus.— ( Aubin-Louis Millin, Monuments antiques inédits ou nouvellement expliqués, tome I, Laroche, Paris, 1802, chapitre XIX, pages 215-216 → lire en ligne)