| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| éco-anxiété | éco-anxiétés |
| \e.kɔ.ɑ̃k.sje.te\ | |
éco-anxiété \e.kɔ.ɑ̃k.sje.te\ féminin
Sa fausse jumelle, l’éco-anxiété, reflète quant à elle l’inquiétude anticipatoire que peuvent provoquer les différents scenarii établis par des scientifiques sur la viabilité de la planète dans les décennies à venir.— (Alice Desbiolles, L’éco-anxiété, Fayard, 2020, ISBN 978-2-213-71720-3)
Bien qu’il ne soit pas fondé scientifiquement mais qu’il soit forgé à partir d’un terme bien connu de la psychologie (l’anxiété), l’éco-anxiété pourrait traduire toutes les détresses prospectives concernant les effondrements du monde à venir.— (Pierre Eric Sutter, Collapsologie : comment cerner ses impacts mentaux ?, Observatoire des Vécus du Collapse, 13 octobre 2019)
Renvoyer les gens à l’éco-anxiété, c’est les renvoyer à un problème qui n’est pas flou : la planète crame, on va cramer dessus, tout ça est assez bien identifié.— (Frédéric Lordon en juin 2022 à Lausanne cité par Anthony Cortes, Sébastien Leurquin, L’affrontement qui vient: De l’éco-résistance à l’éco-terrorisme ?, 2023,)
L’éco-anxiété est en fait le symptôme d'une crise politique aux racines parfaitement identifiées, et non un problème psychique individuel. Parmi les professionnels de la santé mentale, on se refuse d’ailleurs à prêter un caractère pathologique à l’éco-anxiété : elle est au contraire identifiée comme une prise de conscience lucide.— (Léa Falco, Pour une écologie de combat: En finir avec l’écologie par défaut, 2023)