égalité des chances \e.ɡa.li.te de ʃɑ̃s\ féminin
L’égalité des chances, ce n’est pas amoindrir la langue pour la situer au niveau des plus défavorisés, c’est au contraire vouloir donner à ces défavorisés l’accès aux plus beaux textes, à la musique de la phrase, aux subtilités du vocabulaire pour peu que l’on sache leur en ouvrir le trésor.— (Éliane Lécuyer in Alain Bouissière, Le Bar du subjonctif, Hatier, 1999, page 91)
À l’égalité des droits s’est graduellement substituée la notion d’égalité des chances.— (Koubi, Geneviève, et Gilles J. Guglielmi. « Introduction », Gilles J. Guglielmi éd., L'égalité des chances. Analyses, évolutions, perspectives. La Découverte, 2000, pp. 7-10.)
C’est ainsi que la France fait partie des pays où l’inertie sociale est la plus forte à l’école, comme en témoignent les enquêtes PISA successives, alors même que les discours sur « l’égalité des chances », la « promotion par l’école » et le « collège pour tous » sont récurrents dès lors que l’on parle de scolarisation.— (Felouzis, Georges. « Chapitre V. Quelles politiques éducatives ? », Georges Felouzis éd., Les inégalités scolaires. Presses Universitaires de France, 2020, pp. 95-114.)