Singulier | Pluriel |
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éidonomie | éidonomies |
\e.i.dɔ.nɔ.mi\ |
éidonomie \e.i.dɔ.nɔ.mi\ féminin
Il n’existe pas à ma connaissance de terme simple et bien formé pour désigner la « science de l’espèce », les termes alpha-taxinomie, taxinomie descriptive et microtaxinomie étant des termes composés incluant le mot taxinomie. On rencontre parfois dans la littérature le terme « spéciologie », qui est un barbarisme, étant une chimère grecque-latine et donc inacceptable pour les puristes de la terminologie. Il en irait de même pour « spécionomie ». Il est donc préférable d’employer un terme entièrement d’origine grecque comme éidonomie (du grec eidos, « forme, espèce », et nemo, « distribuer, posséder, diriger »). Les taxons de rangs espèce et de rangs voisins dont traite l’éidonomie ne sont généralement pas définis de manière phylogénétique (sauf en paléontologie, mais s’agit-il là vraiment d’espèces ?) mais en fonction de critères biologiques, comme nous le verrons ci-dessous. Ce ne sont donc pas des cladons, et ils pourraient être désignés du terme général d’éidon.— (Alain Dubois, Drôles d’espèces. Hybridation, perturbations de la méiose et spéciation dans le règne animal: quelques points délicats de terminologie, d’éidonomie et de nomenclature., dans Peut-on classer le vivant ? Linné et la systématique aujourd’hui, D. Prat, A. Raynal-Roques, A. Roguenant, Éditions Belin, Paris, 2008. (lire en ligne))