émaillable

(1845)^[1] Mot dérivé de émailler, avec le suffixe -able.

émaillable \e.ma.jabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être émaillé.
   • Plus l’or et l’argent sont alliés à d’autres métaux, plus le décapage doit se pratiquer soigneusement ; pour les bas titres, il est prudent de faire subir à l’objet deux et même trois décapages successifs, en renforçant considérablement l’acidité du bain (double à triple dose d’acide) ce qui a pour résultat de ronger à la surface de l’objet le métal vil entrant dans l’alliage et permettant ainsi d’obtenir une surface émaillable où domine le métal noble. — (Louis Élie Millenet, Manuel pratique de l'émaillage sur métaux, Dunod, Paris, 1922, page 36)
   • Cette évolution morphologique a entraîné la réduction de la surface émaillable. L’émail en creux est cantonné dans une très petite cavité ménagée dans le renflement globulaire du pied. — (Virginie Challet, Les Celtes et l’émail, Éditions du CTHS, Paris, 1992, page 62)
   • L’appareil (tube, cuve, colonne, etc.) est construit en acier émaillable puis est enduit de couches successives de suspensions d'oxydes et de silicates complexes. — (Henri Fauduet, Principes fondamentaux du génie des procédés et de la technologie chimique, Éditions Lavoisier, Paris, 2012, page 255)