émondage

Dérivé de émonder, avec le suffixe -age.

émondage \e.mɔ̃.daʒ\ masculin

1. (Arboriculture) Action d’émonder.
   • Pendant les longues veillées d’hiver, les gens s’assemblaient pour procéder en commun à de menus travaux tels que l’émondage des noix , le teillage du chanvre , le tri des pois . — (René Bayle, Loire en Rhône-Alpes, Éditions Bonneton, 1999, page 110)
   • L’étêtement et l’émondage des arbres appartiennent davantage à l’économie agricole qu’à l’économie forestière; dans les prairies, sur les chemins par où l’on mène le bétail au pacage ou dans les pâturages, auprès des champs soumis au labourage, des eaux et chemins, l’étêtement, l’émondage des arbres, eu égard à plusieurs considérations, deviennent recommandables. — (Heinrich Cotta, Principes fondamentaux de la science forestière, Paris, chez Bouchard-Huzard, 1841, page 123)
2. (Sens figuré) Élimination de personnes indésirables.
   • Vers la fin de l’année 47, le sévère émondage auquel il avait procédé avait donc dépassé le couple impérial de ses parents et alliés les plus indésirables. — (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 103)

• France (Toulouse) : écouter « émondage  »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (émondage), mais l’article a pu être modifié depuis.