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Étymologie
- Anciennement celui qui avait gagné son procès faisait présent au juge ou au rapporteur de quelques dragées ou confitures (voir épices).
- Les épices ayant été rares et chères, elles constituaient autrefois une monnaie d’échange[1][2][3][4].
Locution nominale
épices des juges \e.pis dɛ ʒyʒ\ féminin
- (Vieilli) Taxe volontaire puis obligatoire due au juge d'un procès.
En ancien droit, les épices des juges étaient les dragées, confitures et autres présents en nature que les plaideurs offraient aux juges pendant un procès ; elles furent ensuite converties en argent et cessèrent d’être un cadeau volontaire pour devenir une taxe obligatoire, payable pour chaque pièce de procédure, si bien qu’elles constituaient une prime à l’assiduité dans l’accomplissement de la besogne professionnelle.
— (Lucien Guyot, Les épices, 1972)
Abréviations
Apparentés étymologiques
Traductions
Références
- ↑ Benoît Crespin, La cuisine du futur, c'est maintenant!, Edipro, 2016, p. 21
- ↑ Catherine Ducatillion, Landy Blanc-Chabaud, L'art d'acclimater les plantes exotiques: Le jardin de la Villa Thuret, Ed° Quae, 2010, page 22
- ↑ Hussein I. El-Mudarris, Olivier Salmon, Les relations entre les Pays-Bas et la Syrie ottomane au XVIIe siècle, Ed° El-Mudarris, 2007, p. 38
- ↑ Dictionnaire de la conversation et de la lecture, volume 24, Paris, 1835, page 475