De ἐπί/épi (sur, dessus) et κλῆρος/klêros (domaine).
Singulier | Pluriel |
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épiclère | épiclères |
\e.pi.klɛʁ\ |
épiclère \e.pi.klɛʁ\ masculin et féminin identiques
Pour que sa famille ne perde pas le bien, l’épiclère doit en général épouser son plus proche parent en ligne paternelle.
Le fils d’une épiclère, né d’un mariage exogamique conclu par le père de la jeune fille, avait les mêmes droits.— (École française d'Athènes, Bulletin de correspondance hellénique : Supplément, Volumes 32 à 33, 1998, page 103.)
Bref, en tant que loi écrite et formalisée, la prescription du mariage avec une parente épiclère répond à la préoccupation de discipliner les relations entre lignées collatérales, dans un contexte bien particulier et afin d’éviter des conséquences désagréables : le conflit entre un collatéral qui aurait obtenu un héritage sans se charge de la jeune femme et les enfants que celle-ci aurait pu avoir par ailleurs en épousant un étranger.— (Pierre Bonte, Épouser au plus proche : Inceste, prohibitions et stratégies matrimoniales autour de la Méditerranée, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 1994, page 421.)
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