épipastique

(Date à préciser) Du grec ancien ἐπίπαστος, epípastos (« saupoudré ») et -ique.

épipastique \e.pi.pas.tik\ masculin et féminin identiques

1. (Dermatologie, Pharmacie) Se dit de remèdes topiques qui ulcèrent la peau et font venir des ampoules, qui déterminent le soulèvement de l’épiderme.
   • Onguent, emplâtre épipastique.
   • Papier épipastique : Papier saupoudré de poudre de cantharides retenue par de la matière emplastique.

• vésicatoire

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épipastique \e.pi.pas.tik\ masculin

1. (Pharmacie) Substantif : substance épipastique.
   • Fievre ſcarlatine de Sydenham, cap 2. pag. 62 & 6b3. Rougeole confluente. S’il ſurvient au commencement un coma ou des convulſions, ainſi qu’il arrive aux enfans, on appliquera ſur la nuque du malade un épipaſtique, on lui donnera tous les ſoirs un parégorique ; & pour boiſſon, du lait cuit, avec trois fois la quantité d’eau. — (François Boissier de Sauvages, Nosologie méthodique, tome troisième, Jean-Marie Bruyset, Imprimeur-Libraire, Lyon, 1772, traduit du latin par M. Gouvion)
   • En effet, nous savons qu’unies au vinaigre et au levain, elles forment un épipastique connu dès les premiers âges de la médecine sous le nom de synapisme, qui est regardé comme un excellent révulsif pour attirer les humeurs sur les parties où on l’applique. — (Julia de Fontenelle, Manuel théorique et pratique du vinaigrier et du moutardier, Librairie encyclopédique de Roret, Paris, 1836)

• vésicatoire

→ voir vésicatoire

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• « épipastique », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage