Singulier | Pluriel |
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étantité | étantités |
\e.tɑ̃.ti.te\ |
étantité \e.tɑ̃.ti.te\ féminin
L'être de l'étant n'est que l'étantité qui comme telle est commune à tous les étants— (Lazlo Tengelyi, Lire les Beitrage zur Philosophie de Heidegger, 2017, page 126)
Une première réponse affirmative pourrait être : ce qui fait qu’un étant est un étant, c’est son étance (ou son étantité), οὐσία, Seiendheit, comme on dit: ce qui fait qu’un homme est un homme, c’est son humanité.— (Maurice Corvez, L’Être et l’étant dans la philosophie de Martin Heidegger)
Cette compréhension ouvre la voie à un rapprochement avec une autre notion essentielle de la philosophie aristotélicienne, celle d’ousia (littéralement : « l’étance » ou « l’étantité »)— (Encyclopaedia Universalis, Dictionnaire des Idées)
L’étantité, la totalité de l’étant, exige la présence de la nature pour atteindre la question de la vérité de l’être— (Reix André, Martin Heidegger, Schelling. Le traité de 1809 sur l’essence de la liberté humaine.)