Singulier | Pluriel |
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étui des pays-bas | étuis des pays-bas |
\e.tɥi de pe.i.ba\ |
étui des pays-bas \e.tɥi de pe.i.ba\ masculin
C’est que les malheureux, dans leur triste embarras,— (Charles Rémard, La chézonomie ou l’art de chier, chant II ; Baillieu libraire, Paris, 1873, page 44)
Avaient souillé d’abord l’étui des pays-bas,
Et que n’en ayant qu’un, c’était sur leur derrière
Que séchaient et culotte et fécale matière.
Au coup de sonnette de sa maîtresse, qu’il savait être peu patiente, le valet de chambre s’esquiva au plus vite et se précipita vers le boudoir de la châtelaine, sans songer à rentrer son instrument dans l’étui des pays-bas.— (Kryptadia – Recueil de documents pour servir à l’histoire des traditions populaires, Contes picards, § 89 : Pour ne pas être mouillée ; H.-Welter éditeur, Paris, 1907, page 229)
Sa terminaison postérieure eût annoncé qu’elle avait très-certainement reçu l’ennemi non en face, mais en queue, comme les poltrons, dont la précaution sage est toujours de montrer le derrière à l’ennemi : non à découvert, cela serait par trop audacieux ; fort honnêtes gens, ils cacheraient volontiers dans l’étui des pays-bas jusqu’à leurs oreilles, s’ils le pouvaient.— (Abbé Charles-Benjamin Poisson, Poésies, fables et autres pièces, Lettre en vers et en prose ; Imprimerie des apprentis catholiques – Roussel, Paris-Auteuil, 1878, page 17)
Ce vagabond, venu on ne sait d’où et dénué de tout, ne possédait pas même ce que Boileau appelait l' « étui des pays-bas » ; il cachait sa nudité sous une veste misérable qui lui servait de complet.— (On découvre un Robinson dans un hangar, article non signé dans Paris-Soir no 1845 du 24 octobre 1928, Paris, 1928, page 3)
Note : Voir la page de discussion.