Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot être chocolat. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot être chocolat, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire être chocolat au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot être chocolat est ici. La définition du mot être chocolat vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deêtre chocolat, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
(fin du XIXe siècle) → voir être et chocolat. Cette expression est formée d’après les numéros comiques du clown Chocolat, nom d’artiste de Rafael Padilla (1868-1917).
(Populaire) Ne pas avoir réussi ce qu’on voulait ou espérait, souvent parce qu’on a fait confiance à tort à quelqu’un.
Mais alors mon sous-off, autant dire qu’il a été chocolat : quand l’ordre de se replier est arrivé, qu’est-ce qu’il avait pu réunir dans toute la région ?— (Aragon, Le Neveu de M. Duval, 1953)
Oui mais voilà / sûr'ment déjà / J'suis chocolat— (Boby Lapointe, Insomnie', 1960)
Il me dit qu’il avait obtenu « toutes les signatures », mais qu’il fallait ménager Reynolde encore quelque temps sinon nous serions « chocolat ».— (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 79)
Notes
L’hebdomadaire humoristique Le Rire avançait, le 5 octobre 1907, un développement curieux quant à la popularisation de la locution dans certains milieux. Selon la chronique « Les potins de Paris », il se serait agi d'un « néologisme inventé par nos délicieux bridgistes »[1], qui aurait été l’équivalent d’autres locutions employées dans d’autres jeux, comme être capot, être ratissé, être bredouille, avoir la culotte[2]. L’hebdomadaire se gardait cependant de trancher quant à l’origine véritable de la locution, et ne manquait d’ailleurs pas de mentionner, dans cette chronique, le clown Chocolat.