être vert de rage \ɛtʁ vɛʁ də ʁaʒ\ (se conjugue → voir la conjugaison de être)
Le père Ricard était vert de rage : M. Boudin, conservant le calme qui convenait à son rang, se contenta de prononcer la dissolution du parlement.— (Albert Aubert, Quelques chapitres de la vie et des voyages du célèbre monsieur Boudin, Hetzel, Paris, 1845, page 170)
Guy était vert de rage en écoutant ce discours de ses élèves. Il se contint cependant et ne dit rien. D’ailleurs les deux garçons se dépêchèrent de le congédier.— (Jules Chancel, Du lycée aux tranchées : guerre franco-allemande (1914-1916), Delagrave, 1916, page 131)
Quand je vais annoncer ça aux copines, elles vont être vertes de rage ! Mais, dis-moi, mon fils, qu’est-ce que c’est comme maladie la philosophie ?— (Frédéric Pouhier & François Jouffa, L’Officiel de l’humour juif, First-Gründ, 2012)
Je ne répondis rien. J’étais verte de rage. On venait de me pirater et je ne savais pas comment on avait réussi un tel prodige. Je me sentais Violée. Humiliée.— (Matt Alexander, O.G.V.O.T. : le principe de la peur, Paris : éd. F. Massot, 1997, chap. 5)