γουνός

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot γουνός. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot γουνός, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire γουνός au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot γουνός est ici. La définition du mot γουνός vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deγουνός, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

Mot homérique peut-être apparenté à γόνυ, gónu (« genou »), γοῦνα, goûna (« genoux »), sens évident dans l’expression γόνυ γουνὸς ἀμείβων, « changer un genou pour l'autre » : « marcher lentement ». Le sens de « genou » peut métaphoriquement donner celui de « coin, coin de terre » : voir γωνία, gônía (« coin ») et le latin Genua (« Gènes, Genève »).
Liddell et Scott[1] rapprochent ce mot de βουνός, bounós (« colline »), le sens de « terre fertile » est probablement influencé par γόνιμος, gónimos (« fertile, fécond »)[2].

Nom commun

Cas Singulier Pluriel Duel
Nominatif γουνός οἱ γουνοί τὼ γουνώ
Vocatif γουνέ γουνοί γουνώ
Accusatif τὸν γουνόν τοὺς γουνούς τὼ γουνώ
Génitif τοῦ γουνοῦ τῶν γουνῶν τοῖν γουνοῖν
Datif τῷ γουν τοῖς γουνοῖς τοῖν γουνοῖν

γουνός, gounós *\ɡounós\ masculin

  1. Coin de terre, colline ou terre fertile.
    • κλῦτε, κασίγνηται Νηρηΐδες, ὄφρ’ ἐῢ πᾶσαι
      εἴδετ’ ἀκούουσαι ὅσ’ ἐμῷ ἔνι κήδεα θυμῷ.
      ὤ μοι ἐγὼ δειλή, ὤ μοι δυσαριστοτόκεια,
      ἥ τ’ ἐπεὶ ἂρ τέκον υἱὸν ἀμύμονά τε κρατερόν τε,
      ἔξοχον ἡρώων· ὁ δ’ ἀνέδραμεν ἔρνεϊ ἶσος·
      τὸν μὲν ἐγὼ θρέψασα φυτὸν ὣς γουνῷ ἀλωῆς,
      νηυσὶν ἐπιπροέηκα κορωνίσιν Ἴλιον εἴσω
      Τρωσὶ μαχησόμενον· τὸν δ’ οὐχ ὑποδέξομαι αὖτις
      οἴκαδε νοστήσαντα δόμον Πηλήϊον εἴσω — (Homère, Iliade)
      Écoutez-moi, sœurs Nèrèides, afin que vous sachiez les douleurs qui déchirent mon âme, hélas ! à moi, malheureuse, qui ai enfanté un homme illustre, un fils irréprochable et brave, le plus courageux des héros, et qui a grandi comme un arbre. Je l’ai élevé comme une plante dans une terre fertile, et je l’ai envoyé vers Ilios, sur ses nefs aux poupes recourbées, combattre les Troiens. Et je ne le verrai point revenir dans mes demeures, dans la maison Pèléienne. — (traduction)
    • εὐκλέων ἔργων: ἐν ὕπνῳ γὰρ πέσεν: ἀλλ' ἀνεγειρομένα χρῶτα λάμπει,
      Ἀωσφόρος θαητὸς ὣς ἄστροις ἐν ἄλλοις
      ἅ τε κἀν γουνοῖς Ἀθανᾶν ἅρμα καρύξαισα νικᾶν
      ἔν τ' Ἀδραστείοις ἀέθλοις Σικυῶνος ὤπασεν
      τοιάδε τῶν τότ' ἐόντων φύλλ' ἀοιδᾶν. — (Pindare, Isthmiques)
      Les poètes qui florissaient alors trouvèrent une ample matière à leurs chants lorsque le héraut eut proclamé tes ancêtres vainqueurs, ô Mélissus ! soit dans la fertile Athènes, soit à Sicyone, dans les combats institués par Adraste. — (traduction)

Dérivés

Références

  1. « γουνός », dans Henry Liddell, Robert ScottAn Intermediate Greek–English Lexicon, Harper & Brothers, New York, 1889 → consulter cet ouvrage
  2. « γουνός », dans Henry Liddell, Robert Scott, Henry Stuart Jones, Roderick McKenzie, A Greek–English Lexicon, Clarendon Press, Oxford, 1940 → consulter cet ouvrage