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Proverbes algériens :
- A toi la galette très fine, à moi le repas deux fois.
- Avec une seule fève, on ne peut pas préparer la soupe.
- La queue du Loup ne peut être le témoin du Loup.
- Balaie là où tu veux tomber.
- Benêt, qui a cuit un œuf, benêt qui espère en manger.
- Ça ne sert à rien de convoiter une chose qui n’est pas à nous.
- Ve n’est pas parce qu’il étudie qu’il ne se soulage pas, ce n’est pas parce qu’il prie que Dieu il ne craigne pas.
- Ce que les parents disent de bon ou mauvais, les enfants vont le répéter.
- Ce sont les trous creusés par les rats qui ont fait tomber le cheval.
- Celui qui a mangé sa part, ferme les yeux.
- Celui qui attend, n’aura pas faim.
- Celui qui dort sur un tapis de haute laine dit que l’hiver est chaud.
- Celui qui est riche peut acheter tout ce qu’il veut, même la conscience des gens.
- Celui qui frappe n’attend pas à ce que vous lui donniez la pierre.
- Celui qui ne sait pas d’où il vient, ne sait pas non plus où il ira.
- Celui qui regarde en bas (ou plutôt derrière) restera en bas.
- Celui qui veut du miel, il lui faut patienter à la piqûre des abeilles.
- Celui qui veut frapper le chien, doit rappeler d’abord son propriétaire.
- Celui qui veut voyager, prépare ses valises le soir.
- C’est du pareil au même. (kif kif)
- C’est en grandissant que l’ânon devient un bourricot.
- C’est la petite branche d’arbre que tu négliges, qui te blessera l’œil..
- C’est la vue du mur qui donne l’envie au bouc de se gratter.
- Comme la fille de la chamelle, ni pendentif ni boucle d’oreille.
- Dans ton terroir, tu es considéré en fonction de ta présentation extérieure.
- Dans les faces ce sont des miroirs, et dans les queues ce sont des ciseaux.
- Dis la vérité une fois et tu peux mentir jusqu’à ce que tu meures.
- Ds une chose pareille à un âne, il ricanera.
- Elle a laissé son mari mort et elle est partie consoler les autres pour leur mort.
- Elle verse les larmes, telle une ogresse qui a dévoré ses petits.
- Être dans la forêt, vaut mieux qu’être obligé de rester au milieu d’un mauvais pays.
- Gourmand comme le feu, ses genoux sont faibles.
- Grâce aux gouttes de pluie, la rivière sort de son lit.
- Il ne faut pas sous-estimer ses adversaires et plus généralement il ne faut pas se considérer au centre de la terre.
- Il n’est pas sérieux de prétendre faire le métier d’écrivain quand on est membre de la commission de censure. Mouloud Mammeri
- Il n’y a rien sans rien.
- Ils ont inventé le moulin, dès lors qu’ils ne pouvaient plus manger l’orge dure.
- J’acceptais l’ennui alors qu’il me refusait, je le mets près de ma tête, je le retrouve près de mes pieds.
- J’ai voulu qu’il me tende la main, mais lui me tombe dessus.
- Je me fatigue du chic et jamais d’être à la hauteur.
- Je n’aime pas mon frère ; mais pas plus ses adversaires.
- Jette le tison, il emportera avec lui la fumée.
- La bave du crapaud ne saurait atteindre la pureté de la blanche colombe.
- La cendre a hérité du bûcher.
- La faucille reste toujours une faucille, même si on la change le manche.
- La femme une maison, et l’homme sa porte.
- La femme une porte, et l’homme sa clef.
- La galette doit rester complète et les enfants n’auront pas faim.
- La prière vient après le repas.
- La tête de l’orphelin est près du bon Dieu.
- L’agneau qui deviendra un bon mouton, se remarque dans le troupeau.
- L’âne ne fréquente pas les mosquées.
- L’arbre a dit à la hache : Tu me fais mal. Elle lui a répondu : C’est toi qui m’as offert le manche.
- Le crâne du chauve est proche de Dieu.
- Le linceul n’a pas de poches.
- Le bélier qui va te cogner, est encore en train de prendre son élan.
- Le bonheur est comme l’argile et le sable, celui qui a un champ d’argile profitera de l’herbe.
- Le faible sert le fort.
- Le forgeron forge et son fils apprend.
- Le peureux fait peu.
- Le secret qui dépasse une personne n’est plus un secret mais une information pour tout le monde.
- L’eau c’est la vie et le lait c’est la survie.
- L’eau ne peut pas monter la pente.
- Les eaux coulent vers les lacs.
- Les fainéants ont toujours des solutions pour éviter de se bouger.
- Les mots peuvent faire plus mal qu’une blessure.
- Les mouches ne font pas de miel.
- Les poulets à vendre le jeudi doivent être capturés le mercredi.
- L’orphelin est content d’avoir reçu un petit morceau d’intestin.
- Lorsqu’il était vivant, il n’avait même pas une datte. Lorsqu’il est mort, on lui offrit tout un régime.
- Lorsqu’on arrive en retard, il ne faut pas prendre la tête aux autres.
- L’un est en train de brûler par le feu, l’autre se réchauffe.
- L’homme courageux est celui qui sait fuir en cas de danger.
- Marcher comme penser, sourire pour rire, n’ouvre toute grande la bouche que la fille de la mule.
- Même si un jour, on guérira de toutes les maladies du monde, la mort restera toujours à vaincre.
- Mieux vaut l’eau avec laquelle tu t’es lavé que celle que t’a bu.
- Mur blanc, Peuple muet.
- Ne te moques pas de ton frère, le bon Dieu le guérit et te met à sa place.
- Ne reste dans l’oued que ses cailloux.
- Ne t’irrite que tes sous-vêtements.
- N’oublie pas d’où tu viens.
- Nous nous comportons selon notre éducation.
- Offrez aux rassasiés de manger davantage.
- On ne doit pas laisser son travail à la dernière minute.
- On ne quittera jamais le territoire des loups.
- Parlez-moi de ce qui me plaît, même si vous mentez.
- Plutôt rompre que de se plier.
- Pour avoir la moelle, il faut briser l’os.
- Prend en compte les paroles de celui qui t’a fait pleurer non pas celles de celui qui t’a fait rire.
- Quand le chat et la souris vivent en bonne intelligence, les provisions en souffrent.
- Qui a une langue subtile, tétera la lionne.
- Qui construit une maison, le fait avec les pierres de sa région.
- Respecte-moi et je ferai tout pour toi : Se dit du fait d’abandonner une besogne sous prétexte que c’est impossible.
- Si quelqu’un te veux quelque chose, il vient chez toi en pleurant et en réclamant.
- Si tu rencontres deux êtres qui vivent en harmonie, sois sûr que l’un d’eux est bon.
- Si tu rencontres ton ami, monté sur un bâton, félicite-le pour son cheval.
- S’identifier d’abord, manger après.
- Il a volé j'étais présent, il a juré je l'ai cru.
- S’il avait des cornes, il trouerait le ciel.
- Soit un ogre, dusses-tu nous dévorer.
- Tout ce que tu laboures, tu le moissonnes.
- Tout ce qui vient d’un don est un surplus pour lui.
- Tout ce qu’un berger reste sans bouger, il le court.
- Toute chose a sa fin.
- Tue le lézard, avant qu’il ne devienne serpent.
- Un ennemi savant vaut mieux qu’un ami ignorant.
- Un oiseau dans la main, vaut mieux que dix dans le ciel.
- Un peuple qui ignore ses repères est un peuple égaré.
- Un peuple sans culture, c’est un homme sans parole.
- Une main toute seule ne peut pas applaudir.