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Cette page recense quelques citations illustrant l’utilisation du mot au temps pour moi à travers le temps.
Citations historiques
- parle a l’oreille du capitaine, dont le visage prend tout de suite une expression d’immense stupeur : « Cessez le feu ! Au temps ! Au temps pour moi !… » — (Maurice Genevoix, Sous Verdun, août-octobre 1914, Hachette et cie, 1918, édition originale de 1916, page 7)
- Alorse, y a pas une dame qui m’accompagne au piano ? Au temps pour moi ! Parrr’don ! Je crois que le piano y joue éteint — (Robert Randau, L’Homme qui rit jaune, Albin Michel, 1926, page 88)
- Un peu plus tard, il avait fait une erreur dans un raisonnement délicat et il avait dit gaiement : « Au temps pour moi. » C’était une expression qu’il tenait de M. Fleurier et qui l’amusait. — (Jean-Paul Sartre, Le Mur, Gallimard, 1947, page 156)
- Qu’ils apprennent à prononcer distinctement ces quatre mots : « Je me suis trompé », comme le sergent qui s’est trompé dans un ordre, crie « au temps pour moi ». Cela aura la vertu de clarifier la situation, sinon de faire oublier que — (La Table ronde, no 7-12, Kraus Reprint, 1948)
- Ah ! dit-il, vous croyez ?… En ce cas au temps pour moi ! — (Maurice Genevoix, Ceux de 14, Flammarion, 1950 (édition d’origine ??), page 444)
- Non, au temps pour moi… Rassemblement derrière moi !… Fixe ! C’est encore Turc qui fait évoluer ses moutards avec la rigueur de pions d’échiquier. — (Georges Le Sidaner, À la volette, R. Julliard, 1951, page 61)
- Non, erreur ; au temps pour moi. Il tend l’oreille, le petit curieux, du côté de Nivoloz et de Zucar. — (Alexandre Arnoux, Pour solde de tout compte, Albin Michel, 1958, page 41)
- s’agit en l’occurrence du moment précis où il faut faire certains mouvements séparés par des pauses. Au temps s’est étendu à la langue courante quand on parle d’un échec, d’une tentative à recommencer : Au temps pour moi ! A.-V. Thomas, dans son « Dictionnaire des difficultés de la langue française », note qu’il existe en Italien une expression équivalente : Al tempo ! Mais on a perdu de vue le sens primitif de l’expression et l’on est tenté d’écrire autant pour moi, c’est-à-dire il faut que j’en fasse autant, que je recommence. — (René Georgin, Consultations de grammaire, de vocabulaire et de style, Éditions sociales françaises, 1964, page 35)
- Guy fit alors respectueusement remarquer au Général que l’audience de ce monsieur était prévue, ce qui amena un très militaire : — Alors au temps pour moi. Mettons que je n’ai rien dit ! — (Claude Mauriac, Un autre de Gaulle - Journal 1944-1954, Hachette, 1971, page 105)
- — Ah, ah, très drôle ! N’est-ce pas, messieurs ? Au temps pour moi. Mademoiselle, vous êtes décidément charmante. Poussons la plaisanterie plus loin. À l’aide de ce fusil à lunette, que comptez-vous faire ? — (Michel Bataille, Le Chat sauvage, Mercure de France, 1971, page 219)