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Atrides masculin et féminin identiques pluriel
- (Mythologie grecque) Grande famille de la mythologie grecque, descendants d’Atrée.
Deux monstres en pierre, pareils à ceux du trésor des Atrides, se caressant contre la porte, elle ressemblait à Cybèle accotée de ses lions.
— (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1877)
- Les effluves de compréhension et de bienveillance, qui émanent de Marcel , se répandaient en tourbillons et spirales à travers la salle à manger et les salons et la cordialité la plus vraie régna, pendant deux heures, parmi les Atrides. — (Léon Daudet, “Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux”, Grasset, 1917 ; réédition Le Livre de Poche, page 334)
- Comme on le sait, Eschyle a tiré le thème de ces événements sinistres des vieilles épopées orales où il est question de la malédiction qui pesait sur les palais des Pélopides (ou Atrides) et où la vengeance de gens à gens, entrelacée avec la lutte pour le pouvoir, continuait d’engendrer meurtre sur meurtre. — (Ismaïl Kadaré, Eschyle ou l’éternel perdant, traduction par Alexandre Zotos, Fayard, Paris, 1988, page 77)
Prononciation
Homophones
Anagrammes
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Voir aussi
- Atrides sur l’encyclopédie Wikipédia
- Atrides sur l’encyclopédie Vikidia
Étymologie
- Du grec ancien Ἀτρείδης, Atreídês ; voir Atreus.
Nom commun
Atrides \Prononciation ?\ masculin
- Atride.
- Plautus: Epeum fumificum, qui legioni nostrae habet Coctum cibum. Epeum fumificum cocum, ab Epeo illo qui dicitur ad Troiam fecisse equum Troianum et Atridis cibum curasse. — (Varron, De lingua latina, Livre VII, 38.)
- Plaute a dit : Epeum fumificum, etc. Epeus fumificus, notre Épéus de cuisine, par allusion au célèbre Epéus qui construisit le cheval de bois et préparait le dîner des Atrides. — (De la langue latine, Collection des auteurs latins sous la direction de M. Nisard, Dubochet, Paris, 1845.)
- Nestor componere litis
inter Pelidem festinat et inter Atriden ;
hunc amor, ira quidem communiter urit utrumque. — (Horace, Epistulae, Livre I, ii, vv. 11-13.)
- Nestor s’empresse d’apaiser les querelles qui s’élèvent entre le Pélide et l’Atride : l’amour excite l’un et la colère les dévore tous les deux. — (Epîtres, traduction par Ch.-M. Leconte de Lisle, A. Lemerre, Paris, 1911.)
- Non est aptus equis Ithace locus, ut neque planis
porrectus spatiis nec multae prodigus herbae ;
Atride, magis apta tibi tua dona relinquam. — (Horace, Epistulae, Livre I, vii, vv. 41-43.)
- Le sol d’Ithaca n’est point propre aux chevaux, n’étant point riche en vastes plaines et en nombreux herbages. Atride, je te laisse tes dons qui te conviennent mieux qu’à moi. — (Epîtres, traduction par Ch.-M. Leconte de Lisle, A. Lemerre, Paris, 1911.)
- Inuicto stupet Aeacide, stupet Hectore magno
Aiacisque gradum uenerandaque Nestoris ora
miratur, geminos aspectat laetus Atridas
iamque Ithacum corde aequantem Peleia facta. — (Silius Italicus, Punica, Livre XIII, vv. 800-803.)
- Il est frappé d’étonnement à la vue d’Achille, à la vue du grand Hector. Il admire la fière démarche d’Ajax, et le visage vénérable de Nestor ; il contemple avec joie les deux Atrides, et Ulysse qui ne le cédait point au fils de Pélée. — (Les Guerres Puniques, Collection des auteurs latins publiés sous la direction de M. Nisard, Didot, Paris, 1855.)
- Nam cum duo columina totius exercitus dissident, Agamemnon regno pollens et Achilles bello potens, desideraturque uir facundia laudatus et peritia memoratus, qui Atridae superbiam sedet, Pelidae ferociam conpescat atque eos auctoritate aduertat, exemplis moneat, oratione permulceat, quis igitur tali in tempore me ad dicendum exhortus est ? — (Apulée, De Deo Socratis, ch. xvii.)
- Lorsque les deux colonnes de l’armée, Agamemnon, le roi puissant, et Achille, le guerrier formidable, se séparent, on sent le besoin d’un homme sage et éloquent, qui vienne fléchir l'orgueil d’Atride et l’ardeur du fils de Pélée, qui les domine par son autorité, les instruise par ses exemples, les calme par son discours. Qui se lèvera à cette heure ? qui prendra la parole ? — (À propos du Dieu de Socrate , Collection des auteurs latins publiés sous la direction de M. Nisard, Paris, Dubochet, 1842.)
- O felix, fatisque Atrida beantibus orte ! — (Plutarque, Scripta moralia : De tranquillitate animi, traduction latine par Xylander, ch. xi.)
- Ô heureux Atride, favorisé par le destin ! — (Œuvres morales : De la tranquillité de l'âme.)
Variantes
Références