Autonoé \o.to.nɔ.e\ féminin
AUTONOÉ. s. f. Quatrième fille de Cadmus. Elle épousa Aristée, & fut mère du malheureux Actéon, dont la mort funeste lui causa tant de chagrin, qu’elle abandonna le séjour de Thébes, & alla s’établir dans un bourg de la dépendance de Mégare, où l’on voyoit encore son tombeau du temps de Pausanias.— (« AUTONOÉ », dans Trévoux, Dictionnaire universel françois et latin, 1704–1771 → consulter cet ouvrage)
Nérée et Doris aux beaux cheveux, cette fille du superbe fleuve Océan, engendrèrent dans la mer stérile les aimables nymphes Proto, Eucrate, Sao, Amphitrite, Eudore, Thétis, Galéné, Glaucé, Cymothoë, Spéio, Thoë, l’agréable Thalie, la gracieuse Mélite, Eulimène, Agavé, Pasythée, Erato, Eunice aux bras de rose, Doto, Ploto, Phéruse, Dynamène, Nésée, Actée, Protomédie, Doris, Panope, la belle Galatée, l’aimable Hippothoë, Hipponoë aux bras de rose, Cymodocé qui sur la sombre mer, avec Cymatolége et Amphitrite aux pieds charmans, calme sans efforts la fureur des vagues et le souffle des vents impétueux, Cyrno, Eïoné, Halimède à la belle couronne, Glauconome au doux sourire, Pontoporie, Liagore, Evagore, Laomédie, Polynome, Autonoë, Lysianasse, Evarné douée d’un aimable caractère et d’une beauté accomplie, Psamathe au corps gracieux, la divine Ménippe, Néso, Eupompe, Thémisto, Pronoë et Némertès en qui respire l’âme de son père immortel. Ainsi l’irréprochable Nérée eut cinquante filles savantes dans tous les travaux.— (Hésiode, Théogonie)
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