Invariable |
---|
Ave Maria \a.ve maʁ.ja\ |
Ave Maria \a.ve maʁ.ja\
Mais les vieilles filles se tortillaient de malaise ; elles se retournaient, se regardaient, se penchaient l’une vers l’autre, se chuchotaient une réflexion à l’oreille, poussaient un soupir, toussaient, ravalaient une mucosité, ou entamaient un Ave Maria pour chasser quelque vision.— (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 155)
La mère Malard, branlant son bonnet noir, en a avalé les « Ave Maria » qu'elle bavotte à mi-voix, au long des heures, pour la conversion des pécheurs.— (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 20)
Se tenant quitte avec trois Ave Maria, Mme Lagruelle, d’un geste large, particulièrement appuyé aux épaules, fit un signe de croix et se baissa pour arracher un pissenlit : le même, l’éternel pissenlit qui trouvait toujours moyen de renaître dans certain interstice de dalles et d’offrir au vent cette tête transparente, cette sorte de réclame pour Petit Larousse dans le silence sans mots du cimetière.— (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 185)
Invariable |
---|
Ave Maria \a.ve maʁ.ja\ |
Ave Maria \a.ve maʁ.ja\