Aventin \a.vɑ̃.tɛ̃\ masculin
De dix à quinze ans la scène m'a fait rêver, rageur, à une république de gosses, retirée sur l'Aventin pour y traiter sur pied d'égalité avec la Rome des adultes.— (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 101)
Nous avons fait quelques promenades ensemble. Un taxi nous déposait Piazza Albania et nous montions sur l’Aventin. C’était l’un des endroits de Rome que le Gros préférait, « à cause du calme », me disait-il. Il allait regarder par le trou de la serrure du portail de Malte, d’où l’on aperçoit la coupole de Saint-Pierre dans le lointain, et cela provoquait toujours chez lui un fou rire qui m’étonnait.— (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 149)
L’Aventin est la colline de la Rome antique qui fait suite au Palatin, le long du Tibre vers le sud. Cette colline est constituée par deux sommets, l’Aventin majeur et l’Aventin mineur, mieux connu sous le nom de S. Saba.— (Petit Futé Italie 2009, page 563)
L’Aventin, la plus méridionale des collines de la Rome antique, a joué un rôle singulier dans l’histoire de la Cité et dans la formation de son espace urbain.— (Joëlle Prim, Histoire de l'Aventin: Limites, fonctions urbaines et rôle symbolique d'un quartier romain (IIe siècle avant - 49 après J.-C.), 2012)
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