Babylone \ba.bi.lɔn\ féminin
L’humanité avait-elle les moyens de prévenir ce désastre de la guerre dans les airs ? Question oiseuse, aussi oiseuse que de demander si elle aurait pu empêcher la décadence qui transforma l’Assyrie et Babylone en des déserts arides.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 409 de l’édition de 1921)
Pourtant, le Roi des Rois n’est pas heureux. De la tour de son palais, à sept étages, tandis que la nuit tombe, il regarde avec colère la liesse de Babylone, la capitale du monde.— (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
Mais à Babylone, en 323, la maladie foudroie le jeune souverain qui meurt à trente-trois ans, tout auréolé de gloire. Alexandre a donné naissance à une monarchie universelle.— (Henri Stierlin, L'Orient grec: l'art hellénistique et romain d'Alexandre à Dioclétien, Paris : Imprimerie nationale, 2008, page 17)
André, les yeux rouges et mourant de faim, comprit qu’il était arrivé dans la « moderne Babylone ».— (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 38)
Des millions d’Américains et de touristes étrangers franchissaient les portes de cette Babylone moderne pour venir y pécher en toute connaissance de cause, puis passaient le reste de l’année à se laver de leurs fautes.— (José Luis Munoz, Babylone Végas, 2013)