(XIXe siècle) Abréviation de Bataillons d’Afrique.
Nom propre |
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Bat’ d’Af’ \bat daf\ |
Bat’ d’Af’ \bat daf\ masculin
La discipline est dure aux Bat’ d’Af’. Il ne faut pas broncher.— (Albert Londres, Dante n’avait rien vu, Albin Michel, 1924, page 130)
L’alinéa 10 de l’article 5 de la loi, après avoir énuméré les condamnations entraînant l’incorporation aux Bat’ d’Af’, ajoutait : « sauf décision contraire du ministre de la Guerre après enquête sur leur conduite depuis leur sortie de prison ».— (Jean-Claude Vimont, Jeunes, déviances et identités, XVIIIe-XXe siècles, Publications des Universités de Rouen et du Havre - Cahier du GRHis no 15, 2005)
Il ne fréquentait que le sous-préfet et le laitier du collège, un ancien Bat’ d’Af'.— (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 121)
Jusqu’aux années 1930, la ville de Tataouine était associée aux fameux bataillons d’Afrique, les « Bat’ d’Af » qui comptaient en leur sein des soldats qui avaient fait de la prison avant leur incorporation à l’armée.— (Hatem Bourial, Tataouine : Du « Bat’ d’Af » des années trente à la saga « Star Wars », webdo.tn, 18 septembre 2017)