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Nom propre |
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Brûly-de-Pesche \Prononciation ?\ |
Brûly-de-Pesche \Prononciation ?\
Thomas Martelleur, de la commune de Cul-des-Sarts, garde-forestier de M. le duc de Croï, âgé de 32 ans, bien constitué, nervoso-sanguin, cheveux châtains, ne se livrant à aucun excès, habituellement bien portant, était assis au coin du feu dans un cabaret du Brûly de Pesche le 3 novembre 1838, lorsque vers les 9 heures du soir, un individu exposa à la flamme d'une chandelle une capsule fulminante placée à l'extrémité d'une baguette; la détonation eut lieu et la capsule projetée avec violence alla frapper l'œil droit de Martelleur, qui fut renversé sur le coup, éprouva dans l'œil une douleur très-aiguë et cuisante qui alla en diminuant jusqu'au lendemain.— (« Capsule fulminante logée dans la chambre antérieure de l'œil droit, extraite trois mois après l'accident », observation communiquée par M. le docteur A. Laurent, de Frasnes-lez-Mariembourg, dans les Annales d'oculistique et de gynécologie, vol. 1, 1er & 15 juillet 1839, Charleroi : Imprimerie d'Alp. Deghistelle, col. 433)
— Je dois posséder, venant de mes grands-parents maternels, quelques hectares de fagne dans la Province de Namur, c'est un drôle de nom... Brûly-de-Pesche. Un jour, nous y viendrons tous...— (André Pierrard, Le don de Charleroi, chez René Julliard, 1972)
Après la prise de Dinant en mai 1940, Rommel pénétrait en France via Philippeville et Chimay, tandis que Hitler établissait son quartier général à proximité, à Brûly-de-Pesche exactement, entre le 6 et le 28 juin.— (Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 9, Province de Namur, arrondissement de Philippeville , tome 1 (A-F), Ministère de la Communauté française & Pierre Margada éditeur, 1982, p. 5)