Singulier et pluriel |
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Béarnais \be.aʁ.nɛ\ |
Béarnais \be.aʁ.nɛ\ masculin (pour une femme, on dit : Béarnaise) singulier et pluriel identiques
'« Le Béarnais a l’esprit de conduite plus subtil encore que tous les autres Gascons. » (Le Béarnais, par Old Nick.)— (1=Lucien Merlet, « Dictionnaire des noms donnés aux habitants des diverses localités de la France » (suite), Mélusine, no 7, première année, Librairie mythologique de Viaut, Paris, 5 avril 1877, page164)
Ce qui a fait la force des Costarmoricains face aux Béarnais c’est d’avoir su garder les ingrédients qui ont fait leur force l’année écoulée : vitesse, solidarité, fougue et envie d’aller de l'avant.— (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 31 juillet 2022, pages sportives, page 3)
À Caen, les Béarnais pourront compter sur les retours du capitaine Antoine Batisse et du milieu Sessi D’Almeida face à des Normands qui leur réussissent depuis leur montée en L2.— (journal Sud Ouest, édition Charente-Maritime, 12 août 2023, page 22)
Béarnais \be.aʁ.nɛ\ (Indénombrable) masculin
Un Raimbaud de Sigognac, le père de celui-ci, sans doute, était fort ami et compagnon de Henri IV en sa jeunesse, mais il ne le suivit point à la cour ; car ses affaires, dit-on, étaient fort dérangées, et l’on ne gagnait guère que des coups sur les talons du Béarnais.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
lorsqu'on leur dit que celui qu'ils avaient pour chef était le fils de Henri IV, ils se pressèrent autour de lui avec des cris de joie et il fallut qu'à la lueur de deux torches il laissât voir son visage dont la ressemblance avec celui du Béarnais redoubla l'enthousiasme.— (Alexandre Dumas, Le comte de Moret (Le sphinx rouge), 1865, IV, 12)
Le Béarnais se mit à rire; . La voiture ne s'arrêta pas, car il tombait une petite pluie fine, , et on avait déjà perdu beaucoup de temps à écouter la harangue des notables de Sainte-Menehould ; mais Henri IV fit prendre les placets des verriers, et peu de jours après leur accorda de nouvelles lettres patentes.— (André Thieuret, Le secret de Gertrude, dans Le Correspondant, tome 82, Paris : chez Charles Douniol, 1870, page 236)
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