Invariable |
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COVID-19 \kɔ.vid.diz.nœf\ |
COVID-19 \kɔ.vid.diz.nœf\ masculin ou féminin (l’usage hésite), invariable
L’épidémie de coronavirus COVID-19 (anciennement dénommé 2019-nCoV) en cours en Chine met à rude épreuve le système de santé de la République populaire.— (Nicolas Petit, « COVID-19 : l’heure de vérité pour le système de santé chinois », dans La Tribune, 13 février 2020 )
Les scientifiques ont fait cette découverte en analysant le génome de coronavirus prélevés sur 103 personnes souffrant de la COVID-19.— (Pauline Gravel, « Le virus responsable de la COVID-19 évolue en temps réel », dans Le Devoir, 14 mars 2020 )
Les cinquante titres récupèrent et déroutent, avec un zeste d’ironie et, parfois, avec un léger effet captieux, le lexique sur la pandémie de COVID-19, le vocabulaire et les syntagmes titrés dans les journaux.— (Cornéliu Tocan, Aux confins de l’invisible : Haïkus d’intérieur illustrés, Créatique, Québec, 2020, page 8)
Des autopsies avaient bien montré la présence de traces d’ARN du virus dans le cerveau de patients décédés de la COVID-19, et même des protéines virales dans certaines cellules de leur bulbe olfactif, mais la capacité du virus à infecter les cellules du cerveau et les conséquences possibles n’avaient pas encore été montrées hors de tout doute.— (Le coronavirus est capable d’infecter les neurones, sur radio-canada.ca, 14 janvier 2021)
Puis 2020 arriva, avec le curieux vent d'alerte lié à une maladie au nom encore étrange alors, la COVID-19, qu'on regardait de loin sans comprendre l'émoi, jusqu'à ce que le virus nous frappe.— (Mélodie Benoit-Lamarre, « Il était une fois... Hermès » dans Hermès, 15 ans d'histoire..., éditions GML, Saint-Anselme (Québec), 2024, page 59)
Lorsque le mot est apparu, alors que l’OMS utilisait majoritairement le féminin, on lui a attribué spontanément le genre masculin, sans doute par analogie (ou confusion) avec coronavirus. Ensuite, une recommandation de l’Office québécois de la langue française[1] a tranché pour le féminin puisqu’il s’agissait d’une maladie. L’usage au féminin a rapidement emboîté le pas au Québec, y compris dans les grands médias.
En France, contrairement au Québec, il y a parfois une tendance d’employer le masculin (pour certains sigles) contrairement à ce qui serait logique[2], même si certains trouvent cette tendance regrettable[3]. Le site web de l’Académie française partage l’avis de l’Office québécois[4].
Le Robert considère le nom masculin ou féminin.
En Europe, la graphie ‹ Covid-19 › est la plus répandue, alors qu’au Canada, c’est plutôt ‹ COVID-19 ›.
COVID-19 \ˌkoː.vɪt.ˈnoɪn.t͡seːn\ féminin ou neutre
COVID-19 \ˌkəʊ.vɪd.naɪn.ˈtiːn\