Catulle

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Du latin Catullus.

Catulle \ka.tyl\ masculin

1. (Antiquité) Poète romain.
   • Il était là, debout, contre les éditions savantes de Catulle et de Pétrone, le mannequin d’osier, image conjugale. — (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897)
   • Écoutez Virgile hausser l’églogue à la hauteur du printemps ; Catulle mêler l’avril aux tentations plus fortes que les ambitions ; Longus adorer Chloé nue ; Dante épancher son inquiétude philosophique et lyrique sur le mystère de la femme ; Pétrarque soupirer ses aveux dans un exil que sa détresse enchante ; et, se rapprochant toujours plus de nous, Ronsard s’enivrer de la femme, parce qu’elle est une rose ; Shakespeare diviniser sa peine tumultueuse et insondable ; Racan bergeriser ; Segrais paganiser ; Voltaire proclamer le bon sens supérieur de l’amour. — (Martin-Saint-René, Victor Hugo et La légende des siècles, 1930, page 75)
   • Je ne m’illusionne pas : s’il cède à un élan lyrique, c’est un peu qu’il a lu au collège le poème de Catulle sur la mort du passereau de Lesbie et l’histoire du chien d’Ulysse. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 155)

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