Champs-Élysées \ʃɑ̃.z‿e.li.ze\ au pluriel uniquement
Il dîna seul dans un restaurant des Champs-Élysées, peu fréquenté pendant l’hiver : il dina longuement, .— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, page 110)
Dans la lumière irisée— (Jean-Roger Caussimon, Paris jadis, 1977)
Ils s’en vont, l’âme grisée
Le long des Champs-Élysées
Et comprennent que Paris
Restera quoi qu’il advienne
La capitale souveraine
La seule, l’unique et la reine
Par le cœur et par l’esprit.
Aux Champs-Élysées— (Joe Dassin, chanson « Les Champs-Élysées », 1969)
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-Élysées.
On y venait pour s’y promener, émerveillé, chaque fois comme si c’était la première, par la grandiose percée d’un seul jet qui unit la Concorde à l’Arc de triomphe. Aujourd’hui, on ne « voit » plus les Champs-Élysées, gangrenés par les fast-foods, la laideur des boutiques, le surpeuplement des trottoirs, qui interdit toute flânerie, le vacarme ininterrompu de la circulation.— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre VII)
Faute de mieux, Marçais a suivi sa mère comme son ombre, avec le maigre espoir qu’elle retrouve son fils : la promenade du clébard, un horrible cocker court sur pattes, les courses au Codec voisin, et même la virée en bus dans l’après-midi, jusqu’au Prisunic des Champs-Élysées, où elle a acheté tout un tas de produits de beauté.— (Jacques Expert, Sauvez-moi, chapitre XLIX, Sonatine Éditions, 2018)
Champs-Élysées \ʃɑ̃.z‿e.li.ze\ au pluriel uniquement
et toujours trépidant, et toujours convaincu, et toujours sous vapeur. J’espère, pour ses voisins des Champs-Élysées, qu’il s’est un peu calmé depuis sa mort.— (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 71)