Nom propre |
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Comité de sûreté générale \ko.mi.te də sy.ʁə.te ʒe.ne.ʁal\ |
Comité de sûreté générale \ko.mi.te də sy.ʁə.te ʒe.ne.ʁal\ masculin
Eh bien ! croira-t-on que ce seul mot de police générale a servi de prétexte pour mettre sur ma tête la responsabilité de toutes les opérations du Comité de sûreté générale, des erreurs de toutes les autorités constituées, des crimes de tous nos ennemis ?— (Discours du 8 thermidor, an II, Maximilien de Robespierre, Paris, 26 juillet 1794)
La peur donna du courage à ses adversaires, et c'est au Comité de sûreté générale que fut ourdie la conspiration, dans laquelle entrèrent, outre la plupart des membres de ce Comité, deux membres du Comité de salut public, Billaud-Varenne et Collot d'Herbois. Les conjurés ne voulaient point arrêter la Terreur : ils reprochaient au contraire à Robespierre sa modération à l'égard des catholiques et ses avances au Marais.— (Histoire politique de la Révolution française (1789-1804), Alphonse Aulard, Édition Colin, Paris, 1901, page 843)
Carnot, Collot-d'Herbois lui-même reprochaient, en termes injurieux, à Robespierre l'oppression qu'il faisait peser sur le gouvernement. Carnot était irrité contre Saint-Just, qui affectait de désorganiser ses plans militaires avec l'étourderie d'un jeune homme. Vadier, président du comité de sûreté générale, partageait l'animosité de ses collègues et l'exprimait avec plus de rusticité.— (Histoire des Girondins, Alphonse de Lamartine, Édition Furne, Paris, 1847, page 3418)