Une grande partie du vocabulaire arabe prend la forme de l'application de schèmes à une racine, pour obtenir une famille de mots apparentés par le sens.
Par exemple,
{{ar-ktb}}
engendre toutes sortes de mots en rapport avec la mise par écrit ({{ar-ktb|***}}
= relatif à l'action d'écrire, relier) ;{{ar-ma**û*ũ}}
est un participe passé : {{ar-ma**û*ũ|sens|rad=…}}
= participe passif de forme (i)L'application du schème à la racine est toujours possible formellement, mais n'a pas forcément un sens admis :
مَكْتُوبٌ (maktûbũ) /mak.tuː.bun/
Par ailleurs, sémantiquement, lorsque l'application du schème à la racine est possible, elle donne un résultat sémantique : {{ar-ktb|ar-ma**û*ũ}}
= chose écrite, destinée. De tels termes ont nécessairement une entrée propre.
Pour faciliter la gestion des compositions et renvois standards :
Un terme en arabe peut donner lieu à des dérivés par modification formelle, notamment l'ajout de préfixes et de suffixes. Par exemple :
{{ar--iy²ũ}}
(noter le double tiret) appliqué à un mot construit qualificatif indiquant une relation d'origine, de qualité, de secte…{{ar-el-}}
appliqué à un mot lui donne grammaticalement un sens déterminé, et peut correspondre à la désignation d'un nom propre.{{ar-mâ-}}
correspond à la négation d'un verbe ; le préfixe {{ar-sa-}}
devant une forme inaccomplie indique spécifiquement un futur...Ces transformations s'appliquent potentiellement à n'importe quel mot arabe ; elles peuvent conduire ou pas à la création d'une entrée propre.
Il est possible de créer des schèmes associés à ces formes dérivées, en tant que de besoin, dans la mesure notamment où des entrées lexicales les emploient.
{{ar-el-}}
est en réalité plus une forme de flexion (forme définie) que de dérivation.En principe, quand un schème en -ũ existe, il présuppose l'existence de schèmes -@ũ, -ânũ, -iy²ũ et -iy²@ũ. Ces schèmes dérivés réguliers n'ont donc pas à être rentrés dans la liste des schèmes (en revanche, il reste nécessaire de créer un modèle et une catégorie associés).
Outre le schème principal, qui forme le "mot vedette", les formes fléchies peuvent également être vues soit comme l'application de schèmes fléchis à la racine, ou alternativement, comme l'application d'une flexion grammaticale au mot vedette.
{{ar-conjugaison}}
(page normalement appelée via {{ar-conjugué}}
) et {{ar-déclinaison|ar-***ũ|ar-wjd}}
.En pratique, une flexion ne donne lieu impérativement à une entrée propre que lorsque le "squelette" (forme sans diacritique) est différent. Noter que quand on fait une recherche sur le wiktionnaire avec une forme avec diacritique, la recherche retrouve (par défaut, en l'absence de cette forme) l'entrée sans diacritique. Donc, il est important de capturer les formes sans diacritiques, pour expliquer si besoin est le renvoi aux différents sens avec diacritiques.
Un certain nombre d'informations résulte directement de la forme même du schème et de la racine. Ainsi, connaissant :
{{ar-a**a*a}}
(verbe de la forme iv, de type أَفْعَلَ, à l'accompli){{ar-Hmr}}
(relatif à la couleur rouge, excessif)… on peut appliquer formellement ce schème à cette racine, par substitution des lettres radicales aux emplacements correspondants du schème, ce qui donne formellement le résultat :
{{ar-appliquer| ar-a**a*a | ar-Hmr }}
= aHmaraCe terme sous forme de transcription peut lui-même être traduit formellement dans l'alphabet arabe et sous forme phonétique, et pourrait se présenter ainsi dans le Wiktionnaire :
… ceci, indépendamment de savoir si le terme aHmara existe réellement dans la famille de mots issue de cette racine particulière.
Le rôle d'un modèle de racine est essentiellement de conserver l'information spécifique à cette racine, et à la reproduire sur les différentes pages où on en a besoin. Cette information pour une racine est relativement limitée :
Le modèle associé à la racine donne fondamentalement l'information suivante :
Voir pour plus d’information Convention:arabe/racines
Le rôle d'un modèle de schème est de conserver l'information spécifique à ce schème, mais les types d'information nécessairement associée à un schème sont plus nombreux que celles associées aux racines :
Le modèle sait en principe répondre au premier paramètre quand il est parmi les suivants :
"{{ar-*a*a*a|trad|rad=كتب}}"
donne "(I) faire cette action, être dans cet état, avoir cette qualité".Exemple : {{ar-ma**û*ñ}}
:
ar-
*
,
²
(exemple : {{ar-*a*²a*a}}
, forme ii).{{ar-i*2aw2a*a}}
, forme intensitive de {{ar-*a*²a*a}}
.'
.@
; le ʾalif maqṣūra est noté é
(l'un et l'autre sans a préfixé).Les schèmes de verbes de forme (i) varient dans la voyelle centrale, mais également dans la voyelle de l'inaccompli. Pour permettre un traitement automatique de ce cas, et conventionnellement, un « infinitif » de la forme (i) est de la forme {{ar-*a*a*a-u}}
avec la voyelle de l'inaccompli dans le schème, et la voyelle de l'accompli suffixée après un tiret. Mais, dans la mesure où les verbes en "*a*u*a" n'ont qu'une seule forme à l'inaccompli, ceux-ci n'ont pas de forme en tiret. Il y a donc bien six formes de verbes à la première forme :
{{ar-*a*a*a-a}}
{{ar-*a*a*a-i}}
{{ar-*a*a*a-u}}
{{ar-*a*i*a-a}}
{{ar-*a*i*a-i}}
{{ar-*a*u*a}}
Voir pour plus d'information Annexe:Formes verbales arabes
Certains verbes faibles sont partiellement réguliers, ou peuvent se former de plusieurs manières. Pour forcer un radical faible à une forme régulière, deux méthodes peuvent être employées :
{{ar-cf|ar-ma**û*ũ|ar-bY3}}
donne مَبْيُوعٌ (mabyû3ũ) (« Modèle:ar-bY3 ») au lieu de مَبِيعٌ (mabî3ũ) (« objet ou lieu de vente »){{ar-cf|ar-ma*yû3ũ|ar-by3}}
donne مَبْيُوعٌ (mabyû3ũ) au lieu de مَبِيعٌ (mabî3ũ) (« objet ou lieu de vente »). Noter que dans ce cas, la troisième radicale doit être notée dans le modèle par un « 3 », parce que la seconde radicale n'intervient plus.{{ ar-it²a2a3a }}
donne une huitième forme alternative à la forme normale {{ar-*ta*a*a}}
pour les verbes à première radicale hamzée, qui peuvent redoubler le t au lieu de prolonger la voyelle initiale.{{ar-appliquer| ar-tama**a*a | ar-3dd}}
donne normalement tama3adda
(forme 10 théorique), alors que{{ar-appliquer| ar-tama12a2a | ar-3dd}}
donne sans réduction tama3dada
(forme réelle irrégulière).<noinclude>{{Documentation|modèle:ar-schème/schème/Documentation}} <!-- Attention, ces modèles créent du texte en ligne, et les blancs et sauts de lignes sont souvent significatifs. --> </noinclude><includeonly>{{#switch:{{{1|}}} | type = verbe / nom verbal / forme conjuguée / diminutif / participe / adjectif / nom | nature = <!-- nature grammaticale du schème, lien avec l'entrée de base : participe, forme verbale, féminin de X, pluriel de Y… --> | sens =<!-- sens général du schème --> |}}</includeonly>
Pour indiquer un lien entre le schème courant et un autre, il faut mettre le nom de l'autre comme propriété, et la nature du lien comme valeur. Par exemple, sur {{ar-ma**û*ũ}}
, on trouve la ligne :
| ar-*a*?*a = participe passif de
Ce qui provoque l'affichage sur la page du modèle de :
* participe passif de : {{ar-*a*?*a}}
Ces liens sont destinés à faciliter la circulation entre les modèles de schèmes. Ils peuvent (théoriquement) être utilisés pour générer une liste de liens sémantiques a priori dans une section "vocabulaire lié par le sens", mais il ne peut pas y avoir de garantie que ces liens ont un sens pour chaque racine si la page correspondante n'existe pas. Par exemple, un terme comme {{ar-*i*â*ũ}}
peut avoir de nombreux pluriels irréguliers possibles ; mais pour une racine donnée la plupart ne sont pas valides.
Dans le cas de modèles de préfixe ou de suffixe, comme {{ar-el-}}
ou {{ar--iy²ũ}}
, cette association permet de noter comment le radical initial est transformé par l'infixe. On trouvera donc dans le modèle {{ar-el-}}
une ligne :
| ar-*i*â*ũ = ar-el*i*â*u
qui provoque l'affichage de :
*{{ar-el*i*â*u}}
:{{ar-*i*â*ũ}}
Ce lien de transformation est effectivement utilisé dans {{ar-étymologie2}}
: le code {{ar-étymologie2|ar-*i*â*ũ|ar-ktb|ar-el-}}
(symétrique du code {{ar-étymologie|ar-*i*â*ũ|ar-ktb|ar-el-}}
de l'entrée vedette) récupère le schème résultat en faisant appel à {{ar-el- | ar-*i*â*ũ}}
, et c'est ce résultat qui est ensuite appliqué à la racine pour retrouver l'entrée vedette.
Ces dérivations successives peuvent être enchaînées si les modèles permettent correctement le passage d'un schème à l'autre :
{{ar-étymologie | ar-*u**ũ | ar-rwd |ar--ay°- | ar--iy² | ar--@ũ}}
donneLa structure permettant de gérer automatiquement les schèmes est potentiellement fragile, et la cohérence de l'ensemble doit être vérifiée notamment si de nouveaux schèmes sont identifiés avec telle ou telle racine nouvelle. Par ordre de priorité, les vérifications à faire sont :
{{ar-racine/liste}}
(cat)
en lien rouge, et coller {{ar-Radicaux par schèmes}}
dans la page créée (c'est tout).{{ar-racine/liste}}
.Voir : Annexe:Schèmes arabes pour la liste des schèmes gérés.
{{ar-schème}}
procédure d'entrée générale.{{ar-ma**û*}}
exemple de schème participe.{{ar-*a*a*a}}
exemple de schème verbal.{{ar-Hsn}}
exemple de modèle associé à un radical.{{ar-racine/tableau2}}
tous les schèmes quand appliqués à une racine.