Singulier | Pluriel |
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Covid long | Covid longs |
\kɔ.vid lɔ̃\ |
Covid long \kɔ.vid lɔ̃\ masculin
Nombreuses sont les personnes infectées par le SARS-CoV-2, hospitalisées ou non, qui souffrent de divers troubles, des semaines, voire des mois après l’infection. Une étude publiée samedi 9 janvier dans The Lancet offre un aperçu de l’ampleur de ce phénomène préoccupant, parfois qualifié de « Covid long ».— (Pascale Santi, Covid-19 : après leur hospitalisation, trois patients sur quatre présenteraient des symptômes durables, selon une étude chinoise, Le Monde. Mis en ligne le 9 janvier 2021)
Chez ces Covid longs, la baisse d’activité touche d’abord les bulbes olfactifs puis, avec des intensités différentes, les nombreuses zones cérébrales auxquelles ces « postes avancés » sont reliés. Les régions limbiques, impliquées dans la mémoire et les émotions, mais aussi le tronc cérébral, situé plus en arrière, qui règle les comportements autonomes comme la respiration, le sommeil ou la fréquence cardiaque. Et enfin le cervelet, lié à l’équilibre et à la motricité.— (Gilles Rof, « À Marseille, des pistes thérapeutiques pour les Covid longs », dans Le Monde, 19 février 2021 )