Ctésiphon \kte.zi.fɔ̃\ (Sens propre)
Vingt-cinq métropolitains ou archevêques composaient leur hiérarchie ; mais plusieurs d’entre eux, à raison de la distance et des dangers du voyage, furent dispensés de l’obligation de se présenter en personne, sous la condition facile à remplir, que tous les six ans ils fourniraient un témoignage de leur foi et de leur obéissance au catholique ou patriarche de Babylone, dénomination vague qu’on a donnée successivement aux résidences royales de Séleucie, de Ctésiphon et de Bagdad.— (Edward Gibbon, Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, tome 9, 1819, pages 104-105)
À Ctésiphon trônait Artaban, le dernier souverain parthe, et à Rome sévissait Caracalla.— (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 25)
Le nom de Ctésiphon est aujourd’hui effacé. Elle fut pourtant l’une des plus grandes métropoles du monde antique, le berceau du manichéisme, et aussi un haut lieu de la chrétienté orientale. Non loin de l’emplacement où, cinq siècles plus tard, les Arabes viendraient fonder la cité de Baghdad, on peut encore admirer les vestiges du palais où Mani réussit sa conquête la plus spectaculaire.— (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 79)
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