Dieu merci

Composé de Dieu et de merci.

Dieu merci \djø mɛʁ.si\

1. Exprime le soulagement.
   • Solange, Dieu merci! n'est ni une prude, ni une sotte, et elle vous saura gré de votre franchise. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 62)
   • « De toutes les aberrations sexuelles, la plus singulière est encore la chasteté », disait Remy de Gourmont.
     Ses contemporains étaient de son avis. Dieu merci ! — (Laure Desroches, Sous l'édredon : le couple de1870 à 1914, Genève : Éd. Crémille, 1994, préface)
   • Car pour les van der Merwe, Abraham n’était et ne serait jamais qu’un bâtard parasitaire. Et Dieu merci, aucune goutte de leur sang ne coulait dans ses veines ! — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
   • L'homme, horriblement amaigri, puait comme le Diable mais, Dieu merci, il était toujours vivant. — (Gérard Mordillat, Ecce Homo, Albin Michel, 2022, page 156)

• Dieu soit loué
• merci Bon Dieu (Louisiane)
• merci Dieu
• quel soulagement
• grâce à Dieu

• youpi

Dieu merci \djø mɛʁ.si\

1. De manière favorable, avantageuse, opportune, procurant satisfaction.
   • Oh ! Dieu merci, non ; cela m’est bien égal. Je hais profondément la huguenoterie, mais je ne déteste pas les huguenots, et puis c’est la mode. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VII)

• Dieu soit loué
• heureusement
• par chance
• par bonheur

• France (Lyon) : écouter « Dieu merci  »
• France (Toulouse) : écouter « Dieu merci  »
• Vosges (France) : écouter « Dieu merci  »
• Somain (France) : écouter « Dieu merci  »

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• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (Dieu merci)