Elbrouz \ɛlbʁuz\ masculin
S’il faut en croire les savants les plus compétents en pareille matière, c’est de cette contrée demi-européenne, demi-asiatique, que serait sortie la race blanche, qui peuple aujourd’hui l’Asie et l’Europe. Aussi lui ont-ils donné le nom de « race caucasienne ». Trois grandes routes russes traversent cette énorme barrière, que dominent les cimes du Chat-Elbrouz à quatre mille mètres, du Kazbek à quatre mille huit cents, — altitude du mont Blanc, — de l’Elbrouz à cinq mille six cents mètres.— (Jules Verne, Kéraban-le-Têtu, 1883)
Voici trente ans d’ailleurs que l’alpiniste anglais Grove, redescendant, en 1874, par la vallée du Kodor, de la première escalade du plus haut sommet de l’Elbrouz, prophétisait en quelque sorte les révélations futures de cette région.— (Édouard-Alfred Martel, La Côte d’Azur russe, 1908)
Le regard plonge dans la vallée du Rion et la vue se repose au loin sur l’admirable massif de l’Elbrouz et du grand Caucase ; les premiers plans sont toutefois un peu trop importants. L’Elbrouz vu d’ici, a la forme d’un triangle parfait.— (Paul Müller-Simonis, Du Caucase au Golfe Persique, 1892)
…en Asie, sur les hauts sommets du Gaorisankar, du Dapsang et du Kintchindjinga ; dans l’Amérique du Sud, sur l’Aconcagua, l’Illampon et le Chimborazo, ainsi qu’en Afrique sur le Kilima-N’djaro et en Europe sur l’Elbrouz et le Mont-Blanc.— (Camille Flammarion, La Fin du monde)
… en Mingrélie. Ce district montagneux, plus rapproché du gigantesque Elbrouz que du Kasbek, est sillonné de toutes parts d’eaux courantes.— (Victor Cherbuliez, « La Mingrélie et les Romans caucasiens de M. le baron de Suttner », Revue des Deux Mondes, 1890)