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Je ne me suis guère aperçu de la morgue des Espagnols : rien n’est trompeur comme les réputations qu’on fait aux individus et aux peuples. Je les ai trouvés, au contraire, d’une simplicité et d’une bonhomie extrêmes ; l’Espagne est le vrai pays de l’égalité, sinon dans les mots, du moins dans les faits.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
Le comte de Retz est Espagnol, les Guises sont Lorrains. Il n’y a de vrais Français en France, je crois, Dieu me pardonne ! que moi, mon beau-frère de Navarre et toi.— (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. III ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 31)
La sobriété et la patience des Espagnols à supporter la fatigue est quelque chose qui tient du prodige. Ils sont restés Arabes sur ce point. L’on ne saurait pousser plus loin l’oubli de la vie matérielle.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
— Je ne dis pas mon nom ; et quant à mon pays, j’ai l’air d’un Espagnol ; mais je ne le suis peut-être pas, car un Espagnol ne l’est jamais.— (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
— Un Espagnol est un homme de l’Orient, c’est un Turc catholique ; son sang languit ou bouillonne, il est paresseux ou infatigable ; l’indolence le rend esclave ; l’ardeur, cruel ; immobile dans son ignorance, ingénieux dans sa superstition, il ne veut qu’un livre religieux, qu’un maître tyrannique ; il obéit à la loi du bûcher, il commande par celle du poignard, il s’endort le soir dans sa misère sanglante, cuvant le fanatisme et rêvant le crime. Qui est-ce là, messieurs ? est-ce l’Espagnol ou le Turc ?— (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
mais ce n’est que le commencement de plus grands malheurs : ces Prussiens, ces Autrichiens, ces Russes, ces Espagnols, et tous ces peuples que nous avons pillés depuis 1804, vont profiter de notre misère pour tomber sur nous.— (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813/4, J. Hetzel, 1864)
mais la lutte entre les Espagnols et les Flamands se rapproche des territoires que traverse la Dyle, et l’on enlève, une fois de plus, Marie-Marguerite de son monastère pour l’envoyer chez les chanoinesses de Nivelles.— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale/VI, Plon-Nourrit, 1915)
Au début de 1925, mon pays vivait depuis déjà quatre ans une de ces aventures coloniales dont il a le secret. De mèche avec les Espagnols, il guerroyait dans le Rif contre un nommé Abd el-Krim, une sorte de terroriste nationaliste marocain.— (Jacques Franck, Le spermatozoïde octogénaire: une biographie optimiste, L'Harmattan, 2008, page 13)
Ce mot est un gentilé. Un gentilé désigne les habitants d’un lieu, les personnes qui en sont originaires ou qui le représentent (par exemple, les membres d’une équipe sportive).