Eurasie occidentale \ø.ʁa.zi ɔk.si.dɑ̃.tal\ féminin singulier
Les effets combinés de ces nouveautés furent de produire à travers la majeure partie de l’Eurasie occidentale une nouvelle génération d’économies agricoles dans laquelle les animaux avaient plus d’importance que par le passé, des types d’exploitation qui peuvent désormais être désignés du nom d’« agriculture » plutôt que de celui d’« horticulture ».— (UNESCO, Histoire de l’humanité, vol. 2, 2001, ISBN 9789232028112, p. 126)
L’extension géographique de cette forme fossile fit aussi l’objet de nombreuses discussions quant à sa valeur évolutive générale. On observe en effet une aire de répartition limitée à l’« Eurasie occidentale », soit l’Europe (fig. 66), le Proche-Orient (fig. 67) et une partie de l’Asie centrale.— (Marcel Otte, La préhistoire, 2009, ISBN 9782804104467, p. 73-74)
Aujourd'hui, les populations d'Eurasie occidentale (la vaste région comprenant l'Europe, le Proche-Orient et une grande partie de l'Asie centrale) sont extrêmement proches sur le plan génétique. La ressemblance physique de leurs membres a été perçue au XVIIIe siècle par des savants qui les ont classés dans la catégorie des "Caucasoïdes" pour les différencier des "Mongoloïdes" d'Asie orientale, des "Négroïdes" d'Afrique subsaharienne et des "Australoïdes" d'Australie et de Nouvelle-Guinée. sont en moyenne environ sept fois plus semblables entre elles qu'elles ne le sont des Asiatiques orientaux. Si l'on dresse la carte des fréquences de mutations, l'Eurasie occidentale, allant de la côte atlantique européenne aux steppes d'Asie centrale, y frappe par son homogénéité; l'Asie centrale présente beaucoup plus de variations; et l'Asie orientale constitue une nouvelle zone homogène.— (David Reich, Comment nous sommes devenus ce que nous sommes, Quanto, 2019, ISBN 9782889147212, p. 128-129)