France profonde \fʁɑ̃s pʁɔ.fɔ̃d\ féminin singulier
En même temps, il ne faut en aucun cas oublier que, mystérieusement, c'est en France et à partir de la France que la partie finale va devoir se jouer, parce que c'est ainsi qu'il en a été décidé « depuis les ultimes hauteurs des cieux ». Ce sera donc dans les soubassements inconscients d'une certaine France profonde, dissimulée, que réside la décision salvatrice, et peu importe alors l'état d'abominable dégénérescence spirituelle et politico-historique de la France, parce que des puissances d'un autre ordre vont avoir à y mener la « bataille finale ». Il est donc urgent que les nôtres – quel que soit leur nombre – se rassemblent déjà, et se tiennent prêts à se saisir de la grande vague montante.— (« La troisième guerre mondiale est commencée », Rébellion no 26, septembre-octobre 2007.)
Autrefois, on disait surtout « à bientôt ». Chez moi, dans la France profonde, on disait même « à tantôt » (le tantôt désignant parfois l'après-midi, mais c'est un autre usage). À bientôt, à tantôt paraissent sans doute trop mous aujourd'hui.— (Didier Pourquery, Les mots de l'époque: 100 tics, trouvailles et autres extravagances du langage quotidien, Éditions Autrement, 2014)