Singulier | Pluriel |
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Franco-Ontarien | Franco-Ontariens |
\fʁɑ̃.ko.ɔ̃.ta.ʁjɛ̃\ |
Franco-Ontarien \fʁɑ̃.ko.ɔ̃.ta.ʁjɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : Franco-Ontarienne)
Un Ontarois est un Franco-Ontarien originaire de l’Ontario. Ce terme est employé dans la communauté francophone ontarienne. Les autorités provinciales de l’Ontario emploient plutôt Ontarien pour désigner le francophone, ce que nous ne recommandons pas.— (Quiz : Gentilés : Gens du pays… 3, Portail linguistique du Canada)
Kathleen Wynne a finalement présenté ses excuses aux Franco-Ontariens pour le règlement 17. Un siècle plus tard, on se souvient de ce règlement qui avait pour mission d’assimiler les Canadiens-français de l’Ontario . Il s’agissait de proscrire l’enseignement en français dans les écoles de la province. Et je note une première chose: c’est qu’on parle essentiellement des Franco-Ontariens. Il y a là un terrible anachronisme. Car il ne s’agissait pas, à l’époque, de la part du gouvernement ontarien, de brimer un élément parmi d’autres de la diversité ontarienne mais d’en finir avec un des deux peuples fondateurs du Canada. À l’époque, si on préfère le dire autrement, l’identité franco-ontarienne n’existait pas : on devait plutôt parler des Canadiens français de l’Ontario. L’identité franco-ontarienne telle qu’on l’entend aujourd’hui est postérieure à la fragmentation du Canada français, suite aux États généraux en 1967.— (Mathieu Bock-Côté, « Les étranges excuses aux Franco-Ontariens », Le journal de Montréal, 22 février 2016)
L'Ordre a aussi défendu les intérêts religieux et linguistiques des collectivités minoritaires de langue française au pays, en particulier ceux des Franco-Ontariens, ce rameau robuste de la francophonie canadienne.— (Alain Otis et Jean Delisle, Les douaniers des langues — Grandeur et misère de la traduction à Ottawa, 1867-1967, Presses de l'Université Laval, 2016, page 391)
La chose aurait été impensable il y a soixante ans, mais telle est notre situation actuelle : tout comme un Québécois serait aujourd'hui incapable de se sentir « Français », le Franco-Ontarien moyen n'arrive pas à se penser comme faisant partie de la même nation « canadienne-française » qu'un Québécois.— (François Charbonneau, « Que reste-t-il de nos griefs? », in Argument, vol. 19, no 2, printemps-été 2017, page 76)