French Theory \fʁɛnʃ te.o.ri\
Les Américains ont créé quelque chose ces dernières décennies, n'en déplaise à ceux qui les perçoivent comme les conservateurs du musée européen. Mais ne s'agit-il pas ici encore de l'Europe? Il serait donc plus prudent de dire qu'ils ont recréé quelque chose sous le nom original de French Theory en accueillant, hors de la France, la théorie française. Incontestable phénomène qui persiste depuis ses débuts bigarrés dans les années soixante-dix jusqu'à son épuration universitaire qui se poursuit encore aujourd'hui.— (Spirale, 195, mars-avril 2004, page 42)
Ces questions peuvent paraître trop nombreuses ou trop vastes : elles n’en restent pas moins pertinentes pour interroger ce que les critiques, professeurs, étudiants, historiens, sociologues, artistes, journalistes, tout un chacun enfin appellent communément « théorie française », mieux connue encore sous le nom de « French Theory » en anglais dans le texte.— (Palimpsestes, no 33, 2019, page 214)
Dans Le triomphe des impostures intellectuelles, Helen Pluckrose et James Lindsay associent ces théories au courant post-moderne des années 1960 et à la French Theory en vogue sur les campus américains, incarnée notamment par les thèses de Michel Foucault, Jacques Derrida et Jean-François Lyotard. Demeurées dans les limites de l'université jusqu'à la fin des années 1980, ces théories passent ensuite, sous l'influence du black feminism et de divers autres courants de pensée nord-américains, dans le champ du militantisme actif visant à « rendre l'oppression visible ».— (Nadia El-Mabrouk, « Équité, diversité et inclusion. La science sous influence », Argument, XXV, 2, printemps-été 2023, page 70)
→ voir France, français et théorie
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French Theory \Prononciation ?\