Nom propre |
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Front national \fʁɔ̃ na.sjɔ.nal\ |
Front national \fʁɔ̃ na.sjɔ.nal\ masculin
Le Front National donne des vêtements aux indigents et aux malheureux, évadés civils et militaires, aux réfugiés de tous pays, juifs ou non, communistes allemands ou français pourchassées par toutes les polices depuis que les nazis sont en guerre contre les Soviets.— (André Courvoisier, Le Réseau Heckler : De Lyon à Londres, France-Empire, Paris, 1984, page 168)
Le 1er Juin, la présidente du parti annonçait les résultats. Le Front National devient officiellement le Rassemblement National.— (Lucile PetitJean, « Christophe Boudot (RN) : ‹ le FN aurait pu devenir les Nationaux › », VL, 15 juin 2018.)
C’est le couronnement d’une longue ambition. Marine Le Pen, que les adhérents du Front national viennent d’élire à leur tête avec 67,65 % des voix, s’est préparée de longue date à succéder à son père.— (Guillaume Perrault, « Marine Le Pen élue présidente du Front national », Le Figaro.fr, 16 janvier 2011.)
Par conséquent, classer M. Le Pen dans la catégorie « national-populiste », comme le font certains politologues, est fort contestable. Cette assimilation risque de banaliser la signification profonde du Front national et, à la fois, de jeter le discrédit sur les manifestations populaires : tout appel au peuple cacherait-il une volonté de faire triompher une idéologie par nature contraire aux valeurs de la démocratie ?— (Alexandre Dorna, « Faut-il avoir peur du populisme ? », Le Monde diplomatique, novembre 2003.)
En 1996, la candidate du Front national dans le Doubs, alors conseillère municipale de Besançon, avait défendu envers et contre tous Jean-Marie Le Pen qui avait affirmé croire « à l’inégalité des races ».— (« L’‹ évidente inégalité des races › selon la candidate FN Sophie Montel », Libération, 2 février 2015.)