Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot Huron. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot Huron, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire Huron au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot Huron est ici. La définition du mot Huron vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deHuron, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Les autres enfants de la fratrie portent aussi des noms wendats. « On préfère dire “wendat”, plutôt que “huron”, précise-t-elle. “Huron”, c'est un nom que les Français nous ont donné à cause de la coiffure que l'on portait, une hure. Nous, on se désigne comme Wendats. »— (Caroline Montpetit, Bonjour! Kwe!, Boréal, Montréal, 2022, page 63)
Coiffures de Hurons hérissées de plumes aux cent couleurs.— (Oscar Vladislaw de Lubicz Milosz, L’amoureuse initiation, 1910, page 182)
J'ai quitté la Nouvelle-France l'an dernier en compagnie d'une petite bande d'Algonquins qui avaient promis à Champlain en personne de me conduire à bon port chez les Hurons.— (Joseph Boyden, Dans le grand cercle du monde, Le Livre de Poche, 2013)
(Péjoratif) Personne particulièrement fruste et grossière, peu civilisée.
Je la tyrannise ou l’oublie avec une méchanceté de sauvage, un sans-gêne de Huron, jusqu’à ce que je sente, derrière ses paupières brunes et allongées comme des coques d’aveline, les larmes prêtes à jaillir…— (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
Ce Huron rempli de lectures riait macabrement dans sa barbe, une barbe d’un mètre, quand le mot de religion était prononcé devant lui et il bredouillait, en l’estropiant, le vers célèbre de Lucrèce sur les maux que peut engendrer la superstition.— (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, pages 119-120)
28 août 44 – On a toujours un peu l’impression en France, et en particulier chez nous, que nous vivons sur un petit îlot entouré de Hurons ignares et candides.— (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 348)
Françoise Giroud écrit dans le N.O. : « Dans une belle émission consacrée tout entière à Michel Tournier, ambigu, pervers, gai, brillant, Michel Polac demandait, jouant le Huron : “Ça sert à quoi la philosophie ? – À rien, dit Tournier. C’est comme la musique. On s’y intéresse ou pas.” »— (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 104)
