Iliade \i.ljad\ féminin singulier
En classe, on expliquait l’Iliade, — que j’aurais sans doute aimée, mais qu’on m’avait rendue odieuse avec les analyses, les pensums, les récitations de perroquet ;— (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
Pourtant je tiens jalousement à l’avertissement lancé par Homère aux Grecs dans L’Iliade et par Tyrtée dans les Élégies : « C’est une faiblesse déraisonnable que de se décharger sur la divinité de la responsabilité d’une morale et d’un ordre public » — Dieu, Allah ou quel qu’il soit.— (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
Épicène était en train de lire l’Iliade en version bilingue.— (Amélie Nothomb, Les Prénoms épicènes, Albin Michel, 2018, page 115)
Cette épopée militaire donna une couleur épique à tous les événements de la politique intérieure ; les compétitions des partis furent ainsi haussées au niveau d’une Iliade, les politiciens devinrent des géants et la Révolution, que Joseph de Maistre avait dénoncée comme satanique, fut divinisée.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence chapitre III, Les préjugés contre la violence, 1908, page 126)
Quoi que je pense de la valeur inégale des causes qui sont aux prises, la lecture, depuis deux mois, des journaux et des lettres qui nous arrivent à Genève de tous les pays, m’a amené à cette conviction que l’ardeur de la foi patriotique est partout à peu près la même et que chacun des peuples qui prend part à cette Iliade croit combattre pour la liberté du monde contre la barbarie.— (Romain Rolland, Au-dessus de la mêlée, Librairie Paul Ollendorff, 1915, chapitre V)
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Iliade \i.ˈli.a.de\ féminin
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