Juillet

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Apocope de juillet 1830.

Juillet \ʒɥi.jɛ\ masculin

1. Allusion au journées de juillet 1830, appelées les Trois Glorieuses, qui marquèrent la Révolution de Juillet.
   • —Je me suis battu en Juillet. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
   • il fit observer aux banquiers du journal que depuis Juillet il avait laissé croître ses moustaches, et qu’il ne lui fallait plus qu’une certaine casquette et de longs éperons pour représenter la République. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
   • Chacun m’écoutait, et je vis un homme qui avait du juillet dans les moustaches, près de mordre au Mouvement. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
   • Madame de Serpierre fut si édifiée de la politesse de ce sous-lieutenant, qui, bientôt, revint se placer auprès de sa table de boston, qu’au lieu de lui trouver l’air jacobin et héros de Juillet (tel avait été son premier mot sur lui), elle déclara qu’il avait des manières fort distinguées. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
2. Personne ayant participé aux journées de juillet 1830 ou favorable à celles-ci.
   • — C’est apparemment un de ces garçons tapissiers ou fabricants de chandelles qui s’intitulent héros de Juillet, dit M. de Goëllo, grand jeune homme blond, sec et pincé, et déjà couvert des rides de l’envie.
     — Que vous êtes arriéré, mon pauvre Goëllo ! dit madame de Puylaurens, l’esprit du pays. Les pauvres Juillets ne sont plus à la mode depuis longtemps ; ce sera le fils de quelque député ventru et vendu. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)

• Rawdon (Canada) : écouter « Juillet  »