Juvénal

Du latin Juvenalis, de juvenalis.

Juvénal \ʒy.ve.nal\ masculin

1. (Littérature) Poète satirique latin de la fin du I^er siècle et du début du II^e siècle après Jésus-Christ, auteur de seize œuvres poétiques rassemblées dans un livre unique, les Satires.
   • Sur l’insolence et sur les priviléges des soldats, on peut consulter la seizième satire que l’on a faussement attribuée à Juvénal. — (Edward Gibbon, Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, tome 1, 1819, page 298)
   • Juvénal dans la satire 15, décrit le combat sanglant que se livrèrent les Ombes et les Tentyrites, par haine religieuse. La fureur y fut portée au point que les vainqueurs y déchirèrent et dévorèrent les membres palpitans des vaincus.

     Ardet adhuc Ombos et Tentyra summus utrinque

     Indè furor vulgo, quod numina vicinorum

     Odit uterque locus ; quum solos credat habendos

     Esse deos quos ipse colit.

     — (Edward Gibbon, Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, tome 3, 1819, page 5)

   • Voyez le sort de Syracuse, de Tarente, d’Ambracie, de Corinthe, etc., la conduite de Verrès, dans Cicéron, (act. II, or. 4,) et la pratique ordinaire des gouverneurs, dans la VIII^e satire de Juvénal. — (Edward Gibbon, Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, tome 1, 1819, page 115)

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